Résumé de la 61e partie n Karima apprend enfin que son fils naturel est l'ami de sa belle-fille, Sarah. Elle redoute sa réaction et veut que Sarah lui parle. Il ne vient pas à l'université. Sarah l'appelle chez lui, mais il ne veut pas lui répondre. Désespéré, la jeune fille va voir son père à l'hôpital. — docteur, il refuse de me parler ! — il ne veut parler à personne… — mais le temps presse, pour mon frère… — je ne peux pas le forcer… Il regarde la jeune fille. — tu es son amie, n'est-ce pas ? Et si tu allais le voir ? — chez vous ? — oui, puisqu'il ne veut pas sortir… — c'est d'accord, dit-elle. — j'ai fini ma journée, je t'accompagne, si tu veux. — je veux d'abord demander l'autorisation à ma mère. Elle appelle Karima qui lui donne le feu vert. Dans la voiture du médecin, Sarah est soucieuse. Ainsi donc, Toufik lui est apparenté… Mais comment va-t-il la percevoir, maintenant ? va-t-il se comporter avec elle de la même façon. Bahia, la femme du docteur, avertie par téléphone, accueille chaleureusement la jeune fille. — comment va Toufik ? — il bouquine… je vais l'appeler. — non, dit le docteur Djaâfar, je préfère qu'elle aille le retrouver dans sa chambre. Ainsi, il ne pourra pas refuser de la voir ! Bahia conduit Sarah à l'étage et frappe à la porte de Toufik. — oui ? — je peux entrer ? — si tu veux… Elle ouvre la porte. — tu as de la visite ! Et elle s'éclipse. Sarah entre dans la chambre. — salut. Il lève les yeux. — toi ! — voilà deux jours que je cherche à te voir, mais tu ne viens pas à l'université. — je suis souffrant ! — tu n'en as pas l'air ! Il fronce les sourcils. — je t'ai appelé, tu n'as pas voulu me répondre… — je suis fatigué… Sarah lui répond sévèrement : — pas autant que mon frère… Et d'ajouter : «mon frère qui est aussi ton frère !» (à suivre...)