Résumé de la 68e partie n Karima regrette déjà d'avoir caché la vérité sur son fils naturel à son mari et à son fils. Elle ne sait comment faire. Le lendemain, Sarah se rend à l'université. Elle a décidé de se rendre à l'hôpital pour voir si Toufik a fait les tests. Elle pouvait appeler son ami, mais elle est toujours fâché contre lui. Surprise, elle l'aperçoit. Il vient vers elle. — bonjour, dit-il. Elle le regarde avec ironie. — tiens, tu as repris les cours ? — oui, dit-il, je me sens mieux ! — quoi ! Tu étais malade ? — oui… Toujours avec une certaine ironie, elle dit : « tu ne m'as pas semblé malade, hier… Tu n'étais pas au lit…» — c'était de la déprime… — ah, bon… bien sûr, je ne te demande pas ce qui t'a déprimé… Il se tait. Sarah brûle de lui demander s'il a fait les examens, s'il est compatible avec Riadh, mais elle ne veut pas lui montrer son angoisse. — alors, tu as repris tes cours ? — oui… je suis en retard, je dois me débrouiller pour me mettre à jour… — C'est vrai, les examens, c'est pour bientôt… — je dois mettre les bouchées doubles ! Ils gardent le silence un moment. — eh bien, dit Sarah, je dois aller dans mon groupe… — moi aussi, dit-il… Mais l'un et l'autre ne se décident pas à se quitter. — tu me pardonnes pour l'autre jour ? — oui, j'ai compris ton angoisse… — je n'aurais pas dû agir de la sorte… Sarah commence à s'impatienter. Mais pourquoi ne dit-il pas s'il a fait les tests ou pas, s'il est compatible avec Riadh ou pas ? Peut-être qu'il attend qu'elle lui parle… — il faut dire que toute cette histoire m'a bouleversée ! — je t'ai dit que je te comprenais… — moi aussi je comprends ta colère… Après tout, il y va de la vie de ton frère ! — je ferai tout pour le sauver… Et tu sais que tu es sa planche de salut ! — et si je n'étais pas compatible avec lui ? Elle pâlit. Veut-il lui dire qu'il n'est pas compatible ? — alors, dit-elle, il faudra chercher ailleurs… Mais je n'aurais pas lâché… jusqu'au bout… Ils se taisent un moment, puis il reprend. — j'ai fait les examens… Elle s'arrête et le regarde. Que va-t-il lui annoncer. — je suis compatible, dit-il. Elle ne se retient plus. Elle lui saute au cou, l'embrasse, pleure et lui dit. — je dois rentrer… je t'appellerai (à suivre...)