Conclave n Les membres de la fédération nationale des boulangers se réuniront le 22 du mois en cours pour exposer leurs problèmes et sortir avec une vision commune afin de saisir les autorités concernées. C'est ce qu'à laissé entendre Youcef Kalafat, président de la fédération nationale des boulangers. «Nous allons demander audience aux ministres du Commerce et des Finances ainsi qu'au P-DG de Sonelgaz pour trouver une solution à nos revendications», a-t-il indiqué, signalant qu'aujourd'hui seule la farine est subventionnée par l'etat. Les questions soulevées par les boulangers sont liées à la cherté des matières de base, telles que la farine, la levure, l'améliorant et le sel. Le président de la FNB rappelle qu'au début de l'année 2008, le prix de la farine oscillait entre 2 400 et 2 500 DA le quintal. Suite à l'intervention du ministère du Commerce, le prix de la farine a été ramené à 2 000 DA le quintal. Mais les boulangers signalent que l'instruction ministérielle qui stipule que les frais de transport de la farine livrée à 2 000 Da le quintal sont à la charge de la minoterie, ce qui n'est pas appliqué aujourd'hui, les responsables des minoteries obligeant les boulangers à prendre en charge les frais de transport. Certaines minoteries assurent, certes, le transport, mais elles facturent son coût aux boulangers. Le responsable de la Fnb fait part aussi de la cherté de l'électricité qui se situe entre 50 000 et 100 000 DA le trimestre. En outre, dira-t-il, le prix de la levure a doublé, passant de 150 DA le kilo à 250 DA, voire 300 DA ces derniers jours. De même pour l'améliorant qui coûte désormais 250 Da le kilo. Il y a aussi le sel utilisé et qui coûte le double du prix du sel ordinaire. Cela, sans compter les frais de transport de ces produits. «Pourquoi l'Etat ne subventionne-t-il pas tous ces produits, comme il le fait pour la farine ?», s'interroge-t-il. L'autre problème soulevé est relatif à la taxe sur l'environnement, fixée à 9 000 DA par an. A l'époque où la taxe a été instituée, il y avait des fours à gasoil et les cheminées dégageaient d'énormes quantités de fumée noire, ce qui entraînait une pollution de l'environnement. Aujourd'hui, les choses ont changé puisque les boulangers travaillent avec des fours très sophistiqués (rotatifs et électriques) et l'atmosphère n'est plus affectée par des gaz toxiques. C'est pourquoi le président de la Fnb estime que la taxe doit, carrément, être supprimée.