Décision n Pourtant, tout était réglé au niveau des services de l'ordre public à la fin de la semaine dernière pour l'organisation du derby MCA-USMH. Toutefois, le spectre du report planait. Week-end politique et grand show du président de la République à la Coupole obligent, il était clair, que les matchs au niveau de la capitale soient reportés et c'est pour cette raison que la commission provisoire de la LNF a décidé de programmer les deux matchs NAHD-JSK et MCA-USMH pour demain dimanche. Sauf que jeudi matin, cette même commission décide de reporter officiellement ce derby tant attendu à une date ultérieure et surtout pour éventuellement une autre domiciliation. Cette décision met en ébullition la direction du Mouloudia d'Alger et fait sortir l'entraîneur français Alain Michel de ses gonds fustigeant cette programmation qui ne fait que compromettre son travail au niveau de la barre technique. Classé derby à haut risque, les dirigeants mouloudéens ont pourtant tenté de tout faire pour rassurer l'opinion sur le bon déroulement de ce match, mais leurs tentatives n'aboutiront à rien. Les dirigeants du Doyen accusent ouvertement la Ligue d'avoir intentionnellement programmé ce match un dimanche pour ensuite le reporter, avis que ne partagent pas les membres de cette dernière qui, selon eux, la décision a été prise par le wali d'Alger pour des raisons sécuritaires évidentes. La direction du MCA a même brandi la menace du boycott, mais chacun sait que ce genre de déclaration n'est que bluff et surenchère en lieu et place d'un travail de coulisses discret et efficace. Il faut dire que les dirigeants du Mouloudia nous ont habitués à ce genre de gesticulation et à des sorties médiatiques fracassantes sans lendemain, au moment où d'autres responsables de clubs agissent subtilement et parviennent à régler leurs problèmes pour arriver à leurs fins. Cela intervient dans une conjoncture déjà difficile pour le club où l'on parle d'un groupe de sept membres du comité directeur (G7 pour faire in) qui aurait exigé le départ du président Sadek Amrous, alors que ce dernier n'a pas cessé de réclamer, hier encore, sur les ondes de la Radio nationale, qu'il était toujours en poste et qu'aucun dirigeant n'a signé la moindre pétition de retrait de confiance.