Les descendants de Geronimo ont intenté une action devant la justice américaine pour obtenir, cent ans après la mort du célèbre rebelle Apache, l'autorisation de récupérer sa dépouille et de «libérer» ainsi son esprit. «Cela fait cent ans que mon arrière-grand-père est mort. En 1909. Cela correspond à cent ans d'emprisonnement», a affirmé l'un des descendants, Harlyn Geronimo, à des journalistes après le dépôt de la plainte devant un tribunal fédéral de Washington. La plainte, qui cite le président Barack Obama et le secrétaire à la Défense, Robert Gates, demande de «libérer Geronimo», sa dépouille, ses objets funéraires et son esprit emprisonnés depuis un siècle à Fort Sill (Oklahoma, sud), ainsi qu'à l'université de Yale (Connecticut, nord-est) et où qu'ils se trouvent». Les descendants du guerrier apache veulent que sa dépouille soit transportée sur le lieu de sa naissance, dans l'Ouest américain, pour lui dresser une sépulture selon les traditions apaches. «L'esprit erre quand il n'y a pas de sépulture appropriée», a plaidé Harlyn Geronimo. «Espérons, que les personnes que nous citons dans la plainte prendront ces choses au sérieux, a ajouté l'arrière-petit-fils de Geronimo, expliquant combien les traditions funéraires apaches étaient sacrées.