La CIA a aidé la guérilla colombienne Une implication de la CIA américaine, en 1999, dans un trafic d'armes vers un groupe de guérilla colombien, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a été avancée par le procureur spécial péruvien Ronald Gamarra dans une déclaration publiée hier par le quotidien péruvien El Comercio. «Dans le trafic d'armes pour la guérilla des Farc, Vladimiro Montesinos aurait bénéficié de l'appui de la CIA», a déclaré le procureur Gamarra. «Nous n'avons aucune preuve factuelle, mais nous disposons de plusieurs indices qui prouveraient cette implication», a ajouté le procureur spécial, un avocat chargé de la défense des intérêts de l'Etat péruvien. Les manifestations reprennent à Port-au-Prince Une personne a été tuée et cinq autres ont été blessées à la suite d?une manifestation antigouvernementale hier dimanche à Port-au-Prince, où des hommes armés sont descendus dans les rues pour tenter de la disperser. La manifestation, comme une série d'autres intervenues ces dernières semaines, était organisée par les dirigeants d'une coalition cherchant à contraindre le président Jean-Bertrand Aristide à démissionner. Soudan : les négociations de paix butent sur une région Le gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan (Mpla), qui négocient un accord de paix global à Naivasha (Kenya), se sont mis d'accord sur le statut de deux régions contestées du centre du Soudan, a indiqué hier un responsable gouvernemental. Des divergences sur la région d'Abyei subsistent toutefois entre les deux parties, a ajouté le chef de la délégation gouvernementale aux négociations sur les trois régions, Moutref Siddiq. Le parti du président Khatami menace de boycotter les élections L'Association des religieux combattants (ARC), à laquelle appartient le président iranien Mohammad Khatami, a menacé de boycotter les législatives de février si des mesures urgentes n'étaient pas prises pour revenir sur le rejet des candidats invalidés. «Si des mesures urgentes ne sont pas prises pour régler le problème actuel (des rejets de candidatures), qui empêche une compétition libre des différents courants politiques légaux, il n'y a plus de raison pour que l'Association (des religieux combattants) participe aux législative» du 20 février, a annoncé le mouvement, cité ce matin par les journaux iraniens. Les commissions de surveillance des élections, contrôlées par les conservateurs, ont invalidé la semaine dernière près de 45% des candidats aux législatives. Les partisans de M. Khatami sont les premiers visés par ces rejets massifs.