Il y a quelques années, la friperie se contentait juste de la commercialisation de quelques articles dont le cercle était très limité. Mais face à la demande constante et l'engouement des citoyens pour ce genre de commerce, les fripiers ont élargi leur gamme de produits. Ils proposent aujourd'hui plusieurs articles ; allant des effets vestimentaires (pantalons, pulls, vestes, jaquettes, imperméables, manteaux et autres vêtements féminins), jusqu'aux chaussettes, chaussures, gants, chapeaux, en passant, parfois même, par les sous-vêtements ! Il y a actuellement des boutiques qui proposent des jouets pour enfants et autres ustensiles de cuisines usagés. «C'est ce qu'on appelle l'évolution du marché», estime un vieux fripier. En quête d'une bonne affaire Les citoyens affluent sur les boutiques spécialisées dans la vente de vieux habits. À Alger, où ces magasins sont nombreux, on assiste parfois à des bousculades de clients devant ces espaces. L'arrivée d'une nouvelle «cargaison» de friperie, explique cette conduite inhabituelle. Pour annoncer ces nouveaux arrivages, les fripiers placardent sur leurs vitrines des affiches indiquant la date de l'arrivée de la marchandise, sa nature et le pays d'origine. Au matin du jour indiqué, les habitués de ce commerce se rassemblent devant la boutique bien avant l'heure. Ils se chargent eux-mêmes de la décharge des grands «ballots» contenant les vêtements. Tout cela dans l'espoir de tomber sur une bonne occasion.