Résumé de la 1re partie n Un paysan laissa la vie sauve à une colonie de singes, à des fourmis, à un crocodile et à un serpent qui lui avaient pourtant causé chacun un grand tort... Pourquoi es-tu aussi triste ? lui demanda l'animal en le dévisageant. — Un ignoble individu, qui est l'ami du roi, a décidé ma perte, répondit l'homme ayant de raconter ce qui lui arrivait. — Calme-toi, dit le singe. Je n'ai pas oublié le jour où tu nous as laissé la vie sauve alors que nous venions de saccager ton champ. Aussi allons-nous t'aider. Le lendemain, avant le lever du soleil, les singes grimpèrent dans le baobab et cueillirent tous les fruits qu'il portait. C'est grâce à eux que le paysan put réussir la première épreuve. Mais il n'était pas tiré d'affaire pour autant. Restaient trois épreuves. Le matin du deuxième jour, l'ennemi du paysan fut chargé de préparer trois grandes calebasses de mil qu'il mélangea à trois grandes calebasses de sable. Le paysan devait trier le mélange avant le lendemain. Il n'avait aucune chance de réussir, car le temps qui lui était accordé était trop court. Aussi sanglotait-il tristement. C'est alors que la reine des fourmis l'entendit. — Pourquoi pleures-tu ainsi ? questionna-t-elle. — Il m'est arrivé malheur, répondit le paysan avant de lui raconter sa mésaventure. — Ne t'inquiète pas, dit la fourmi. Je n'ai pas oublié le jour où tu as renoncé à brûler ma fourmilière bien que nous eussions volé ton mil. Je vais t'aider. Sous la direction de leur reine, les fourmis se mirent rapidement à l'ouvrage et travaillèrent sans arrêt tout l'après-midi et toute la nuit. Au petit jour, elles avaient séparé les grains de mil des grains de sable. Grâce à elles, le paysan réussit la deuxième épreuve. Le troisième jour, il devait retrouver une bague dans le fleuve. Comment y parvenir alors qu'il ne savait même pas nager ? Il s'était assis sur une pierre et regardait couler le fleuve en songeant à l'injustice dont il était victime. Totalement désemparé, il ne put contenir ses larmes. Mais soudain, un crocodile s'approcha de la rive où il se trouvait. — Je vois que tu es triste, lui dit le crocodile. — Oui, répondit l'homme. Je dois retrouver une bague qu'une des femmes du roi a perdue dans le fleuve. Si je n'y parviens pas, je mourrai. — Tu n'as aucun souci à te faire, déclara le crocodile, car je n'ai pas oublié le jour où tu t'es abstenu de tirer sur moi alors que je dévorais une de tes vaches. Je t'aiderai donc. Il plongea aussitôt et revint rapidement avec la bague qu'il déposa sur le sable de la berge. Le paysan la ramassa et la passa à un de ses doigts. Grâce au crocodile, il venait de réussir la troisième épreuve. Le quatrième jour, un énorme buffle fut attaché à un piquet devant le palais royal. Le paysan évita de s'en approcher, car il savait qu'il était impossible de tuer le moindre animal en se contentant de le regarder fixement. (à suivre...)