Précisions n Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a expliqué le pourquoi de la non-reconnaissance de ces diplômes. «Il n'existe pas de conditions particulières, ni complémentaires pour l'accès à la formation organisée par cet institut à l'exception du paiement des frais d'études qui y sont exigés», a souligné Mustapha Haouchine, directeur de la formation supérieure graduée au département de Harraoubia. Selon ce responsable qui a animé un point de presse, hier, au niveau du siège de Mesrs, consacré à ce sujet, l'objet de l'affaire invoquée et rapportée par la presse sur la question des équivalences concernant les diplômes délivrés par l'Institut des études et de recherches arabes du Caire (Iera), est que, «les citoyens algériens qui ont rejoint librement et volontairement et à titre privé cet institut, demandent au ministère une équivalence de leurs diplômes avec le magistère et le doctorat délivrés par les universités algériennes». A ce propos et dans le souci d'éclairer l'opinion publique, dira l'orateur, «il est important de préciser que le ministère n'a envoyé officiellement aucun étudiant en formation dans cet organisme qui n'est lié par aucune convention avec les universités algériennes». En outre, le représentant du département de Harraoubia, a tenu à souligner que l'accès au magistère pour les étudiants algériens au sein des institutions universitaires nationales se fait à l'issue d'un concours organisé annuellement et ce n'est qu'après étude des dossiers de candidature, sur le double plan administratif et pédagogique que se fait la sélection des lauréats admissibles aux concours. Autrement dit, c'est en rapport avec le nombre de places pédagogiques ouvertes, lequel est déterminé en fonction de l'encadrement disponible pour chaque spécialité. Ce qui entraîne «une rude compétition entre les étudiants». Dans cet ordre d'idées, l'intervenant a relevé que le nombre de citoyens algériens inscrits au sein de cet institut dépasse de beaucoup le millier d'inscrits, uniquement en magistère, et ces derniers sont répartis essentiellement sur trois disciplines : les sciences juridiques, les sciences politiques et les sciences économiques. Ce qui, explique-t-il, dépasse de très loin le nombre d'inscrits algériens dans l'ensemble des universités de par le monde, dans le même cycle c'est-à-dire le magistère. De même, le nombre des étudiants algériens inscrits en première année, poursuit-il dans les trois disciplines précisées plus haut dépasse de loin le chiffre global des étudiants algériens inscrits dans ces mêmes disciplines dans la totalité des 60 établissements à l'échelle nationale. Pour cela, et afin de garantir la préservation de la crédibilité des diplômes universitaires, M. Haouchine a indiqué que le ministère s'attelle à constituer des commissions scientifiques qualifiées dans les disciplines considérées pour prendre les dispositions nécessaires en vue du traitement des demandes des concernés. Enfin, le conférencier a noté que ses services ont reçu ces deux dernières semaines plus de cinquante dossiers de diplômés de cet institut et a entamé leur examen sans préciser toutefois si des équivalences seront accordées à ces derniers.