Le procureur général, Rachid Boumelta, a souligné que le «nouvel environnement» dans lequel évolue la justice, ainsi que l'excellence de ses relations avec les instances administratives, les institutions de la République et la société civile, «comptent parmi les plus importants facteurs qui ont aidé, de façon positive, à parvenir à des résultats palpables». Les résultats sont, notamment, matérialisés par le traitement des affaires dans des «délais très courts», la remise aux justiciables des jugements et des arrêts «moins de 15 jours après leur proclamation», et la délivrance de l'extrait du casier judiciaire et du certificat de nationalité «aussitôt après la formulation de la demande». Ainsi, le secteur de la justice se modernise grâce à l'introduction des technologies modernes, en offrant les meilleures conditions de travail aux fonctionnaires du secteur au sein de la cour de Sétif, des tribunaux et des établissements judiciaires qui lui sont rattachés. M. Boumelat a insisté sur le fait que le parquet attache «une importance particulière» aux personnes ayant des besoins spécifiques, qui sont mises sur un pied d'égalité avec tous les autres citoyens, tout en bénéficiant de meilleures conditions d'accueil et de prise en charge avec, notamment, la mise en place d'un guichet qui leur est spécialement réservé. Des dispositifs ont également été prévus à leur intention, comme la désignation de fonctionnaires spécialisés dans le langage des signes, pour permettre une bonne communicabilité avec les personnes sourdes et malentendantes, indique-t-on. La mise en place d'un «guichet unique» au niveau de la Cour de Sétif et des tribunaux qui lui sont rattachés, est, en outre, considérée par M. Boumelta comme l'une des mesures les plus importantes prises par le ministère de la Justice pour une réelle amélioration des conditions d'accueil des citoyens et des justiciables. Ce guichet unique délivre, en moins de 10 minutes, toutes les pièces liées aux établissements pénitentiaires, aux jugements, aux décisions administratives et les exécutions se font dans un délai ne dépassant pas dix minutes, selon l'APC, tandis qu'un emplacement réservé à la défense délivre les arrêts et toutes les pièces des dossiers à consulter.