Résumé de la 75e partie n En usant de ruse, Settout réussit à faire descendre Hinda de son arbre. Le roi l'emmène, ainsi que son frère-gazelle, dans son palais. Le roi épouse Hinda. Ali, le frère-gazelle, vit dans les jardins du palais où il peut brouter à loisir. Il peut également aller et venir au palais et voir sa sœur. Une nouvelle vie commence pour les deux orphelins. Hinda ne perd pas espoir qu'un jour son frère retrouve sa forme humaine. Alors qu'elle attend un enfant, le roi part à la guerre. Mais la tribu de Hinda et Ali campe non loin de là. La beauté de la reine arrive aux oreilles de la marâtre. La description qu'on lui fait de la reine lui rappelle Hinda. «j'espère que ce n'est pas elle !» Elle appelle sa fille et lui dit. — Je soupçonne Hinda d'être la reine. Présente-toi à elle et, si c'est elle, demande-lui pardon et supplie-là de t'engager ! La fille se présente au palais. Elle reconnaît Hinda et tombe à genoux. — Ma sœur, comme je regrette ce qui s'est passé, je te supplie de me pardonner ! Hinda, émue, la prend dans ses bras. — Je te pardonne ma sœur ! Elle lui demande des nouvelles de Ali. — Pauvre Ali, dit Hinda. Et elle lui raconte son infortune. — Je le plains. Comme je voudrais vous servir tous les deux ! Ce sera pour moi un moyen de me racheter de mes fautes ! Hinda l'embrasse. — Je ne veux pas que tu sois une vulgaire servante ! — Je veux rester avec toi et Ali ! — Alors, je ferai de toi ma dame de compagnie. Quelques jours après, les deux femmes se promènent dans les jardins. Or, la fille de la marâtre a préparé son coup. Elle a repéré un puits désaffecté sur lequel elle a étendu une natte. Elle conduit Hinda jusque-là et l'invite à s'asseoir. — Repose-toi, ma sœur ! Hinda s'assoit et la natte se dérobe sous son poids. Hinda disparaît. — Tu n'as que ce que tu mérites, dit la fille Elle croyait que Hinda avait succombé à la chute, mais Dieu l'a protégée, à cause de l'innocent qu'elle portait dans son ventre. La fille de la marâtre décide de prendre la place de Hinda. Elle retourne au palais et revêt la plus belle robe de Hinda. Les domestiques s'étonnent en la voyant agir ainsi. — Ne vous étonnez pas, leur dit-elle, je suis votre reine ! (à suivre...)