Une exposition regroupant les œuvres d'une cinquantaine d'artistes peintres indiennes se tient à la galerie Mohamed-Racim. Placée sous le titre «Femme par femme», l'exposition, organisée par l'Union nationale des arts culturels (Unac), en collaboration avec l'ambassade de l'Inde en Algérie, se propose, selon Abdelhamid Arroussi, président de l'Unac, de «donner un aperçu de la peinture féminine indienne». De son côté, Ashok Kumar Amrohi, ambassadeur de l'Inde en Algérie, a mis en exergue l'importance de cette exposition qui «entre, a-t-il précisé, dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays». «Nous essayons d'organiser d'autres événements pour renforcer la coopération culturelle entre nos deux pays», a ajouté l'ambassadeur indien qui a rappelé à cette occasion les différents échanges culturels entre l'Algérie et l'Inde, notamment la tournée de la troupe Djemaouia Africa en Inde et celle de trois troupes artistiques indiennes en Algérie. L'exposition, qui se poursuivra pendant une quinzaine de jours, comprend des œuvres de divers styles et techniques mais toutes gravitant autour du thème de la femme. Meena Sansanwal a exposé une peinture à l'huile sur toile de style figuratif tendant vers le naïf intitulée Maternité, alors que Kiran Mahendra a peint une mariée portant le costume traditionnel aux couleurs chatoyantes et parée de bijoux en argent avec, en arrière-plan, des dunes de sable aux couleurs ocre, créant ainsi une symphonie de couleurs. Madhuri, quant à elle, a choisi de parler de la fête dans le Rajasthan en mettant en valeur le costume de cette région, alors que Kakoli Sen a évoqué, dans un tableau portant le titre Méditation et extase, les différents rôles de la femme indienne, «la créatrice, la protectrice, la mère, l'enfant, et l'amie», tout en essayant d'exprimer ses différents états d'âme. Usha Changappa a utilisé du verre comme support, avec au centre des couleurs vives pour montrer «les sentiments translucides et vulnérables de la femme alors que l'utilisation du verre représente à la fois la fragilité et la force». Bina Mishra, sous le titre Amazone , a pris comme source d'inspiration la mythologie grecque pour mettre en valeur la force spirituelle et intellectuelle de la femme, tandis que Geeta Vadhera a utilisé le style symbolique pour montrer les différentes étapes de la vie d'une femme.