Palette n Une exposition regroupant des œuvres de trois artistes peintres chiliens, sous le titre «Valparaiso, labyrinthes et contrastes», se tient depuis hier à la galerie Mohamed-Racim (Alger). Cette exposition artistique, entrant dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et organisée par l'Union nationale des arts culturels (Unac) en collaboration avec l'ambassade du Chili en Algérie, se propose, selon les organisateurs, de «mettre en relief la beauté de Valparaiso et de faire connaître cette ville classée patrimoine de l'humanité». Dans une brève intervention, l'ambassadeur du Chili, Pablo Romero, a donné un aperçu de cette ville chilienne et de son port, qui «ont inspiré un grand nombre de poètes dont Pablo Neruda, ainsi que des peintres». «L'exposition a aussi pour objectif de promouvoir la culture chilienne et de renforcer les liens culturels qui existent entre nos deux pays», a, par ailleurs, indiqué Pablo Romero qui s'est dit «très heureux» de voir son pays «associé» à la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe». De son côté, Abdelhamid Arroussi, président de l'Unac, a mis en exergue la richesse de cette exposition, ajoutant que des expositions avec d'autres pays d'Amérique latine pourraient être organisées dans les mois à venir. Lors de cette exposition, Pilar Vergara, diplômée en design graphique, a présenté des peintures, réalisées selon la technique huile sur toile, représentant les ruelles en forme de labyrinthes avec en arrière-plan des collines. «J'ai opté pour le figuratif et l'abstraction parce que, actuellement, je travaille sur le thème de l'énergie», a confié la peintre qui a souligné «le dynamisme» de la ville en faisant appel à une palette avec prédominance de tons verts, rouges et jaunes. Jacqueline Sac a rendu, elle aussi, hommage à la ville de Valparaiso, à travers des acryliques de style figuratif tendant un peu vers le naïf. L'architecture des maisons de cette ville construite en gradins avec un port en forme d'amphithéâtre, est soulignée par une profusion de couleurs dont le bleu et le rouge. «Ma peinture se transforme en dialogue avec l'espace urbain, en l'écoutant, en l'observant et en l'interprétant. Mon œuvre est un processus de regard, de reconnaissance et d'assimilation d'un fait tangible pour le garder peut-être comme un miroir qui reflète mes sentiments», a relevé la diplômée en dessin graphique et publicitaire. Pour sa part, Philippe Merino a choisi la peinture numérique et le style figuratif pour évoquer sa ville, en mettant en valeur l'harmonie des constructions.