Une exposition regroupant les œuvres de l'artiste peintre indonésien Dipo Alam, sous le titre «Les mosquées d'Aceh et le tsunami», se tient à la galerie Mohamed-Racim (Alger). Organisée conjointement par l'Union nationale des arts culturels (Unac) et l'ambassade d'Indonésie à Alger, cette manifestation culturelle, comprenant une cinquantaine de tableaux réalisés selon la technique peinture à l'huile sur toile, évoque le désastre causé par le tsunami qui a frappé la ville d'Aceh le 26 décembre 2004. Réalisées dans des tons sombres, les œuvres de style figuratif, comme celles intitulées Cours bébé, bébé, Smoong à Simeuleu et la série Le Reste évoquent les destructions causées par ce phénomène naturel. Cependant, l'artiste a aussi peint des œuvres plus gaies dans lesquelles il parle de l'espoir et de la reconstruction. C'est ainsi que ses tableaux sont décorés d'une multitude de fleurs, «symboles de la vie», a précisé l'artiste qui, à cette occasion, «rend hommage à la solidarité internationale manifestée lors de cette catastrophe». Dipo Allam, peintre figuratif influencé par l'impressionnisme, a également, lors du vernissage de cette exposition, en présence des représentants de la ministre et de l'ambassadeur d'Indonésie, présenté des tableaux, notamment des portraits réalisés dans le style orientaliste mettant en valeur la beauté et la noblesse des femmes turques et arabes portant des costumes traditionnels. «L'orientalisme est un courant artistique qui n'est pas connu en Indonésie et actuellement je travaille à le faire connaître», a confié l'artiste, dont l'exposition se poursuivra jusqu'au 21 septembre courant.