Programme Après la débâcle de la sélection nationale, la FAVB a mis l?accent sur la nécessité de former une équipe compétitive grâce à la formation à long terme. Le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Okba Gougam, a estimé que la formation à la base a stagné en Algérie depuis les années 1990, et a «négativement influé sur la discipline et sur l'évolution du niveau de nos équipes nationales». Lors d'une conférence animée, hier, mardi, au siège de la fédération conjointement avec l'entraîneur national, M. Gougam a fait une rétrospective des activités accomplies par son instance durant les deux dernières années, ainsi que sur les opérations réalisées et les problèmes rencontrés. «Les assises nationales sur le volley-ball qu'on a tenues en octobre dernier nous servent de document de base dans notre travail, avec des objectifs arrêtés selon les réalités du terrain», a expliqué le conférencier. Les équipes nationales, dans les différentes catégories, ont constitué l'essentiel de la discussion où il a été question, notamment, de la dernière prestation des Verts au dernier tournoi qualificatif pour Athènes. «Même si on ne visait pas la qualification, il fallait être présent à Tunis, car faire l'impasse sur cette compétition n'était pas une solution», a souligné le président de la FAVB, en rappelant que l'objectif de l?EN est inscrit à long terme, depuis sa prise en main des rênes de la fédération. M. Gougam estime que ce genre de compétition permet à l'équipe nationale d'avancer dans le travail et aux joueurs d'évacuer le stress de la compétition de haut niveau. «On a constaté l'existence d'un décalage de niveau entre notre équipe et les pays voisins (Tunisie et Egypte) qui sont passés, eux aussi, par l'étape où nous sommes», a fait remarquer le président, tout en affirmant que «l?EN a besoin de stabilité, plus de sérénité pour élever son niveau et espérer, dans, six à huit années, avoir une équipe de haute facture».