Le marché de la formation en Algérie est immense en raison des transformations qui ont lieu dans le monde (mondialisation, accroissement des besoins des entreprises en termes de cadres qualifiés, développement des compétences, etc.). Dans notre pays, les institutions de formation n'interviennent qu'à hauteur de 3% environ dans la prise en charge de la demande en formation. Un taux jugé «fondamentalement faible». D'un côté, il y a une demande en formation de plus en plus importante et, de l'autre, la réponse à cette demande reste limitée. Il est, donc, urgent d'ouvrir de nouvelles écoles de management. C'est dans cette direction qu'avait, récemment, abondé le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, lors de l'installation du nouveau directeur général de l'Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped). Le ministre s'est exprimé à propos du projet de transformer l'institut en grande école et s'est prononcé pour la création, à moyen terme, de cinq nouvelles écoles qui seront implantées dans différents endroits du pays. Ces écoles devront prendre en charge la «formidable demande en formation»…