Réforme n Le secteur de l'éducation connaît des changements profonds sur le plan pédagogique, éducatif et didactique depuis l'année 2003. C'est cette année qu'a été lancée la réforme du système éducatif qui a touché tous les niveaux de l'enseignement. Tout s'est joué autour des programmes destinés aux élèves des différents paliers. Pour l'année en cours, la date butoir du parachèvement des cours des programmes d'enseignement est fixée au 15 mai au niveau national pour tous les cycles. Cela permettra au secteur de l'éducation d'atteindre un degré d'efficience éducative qui répond aux normes universelles, mais aussi de mettre les élèves en classes d'examen dans les meilleures conditions pour effectuer leur préparation. Pour cette année, le premier examen de l'Education nationale est celui du cycle primaire. La date a été arrêtée au 27 mai. Il sera suivi de l'examen du BEM (brevet d'enseignement moyen) prévu le 1er juin. Quant à l'examen du baccalauréat, il se déroulera le 7 juin 2009. En tout cas, les choses semblent bien organisées jusque-là. Mieux encore, et toujours dans le cadre de la réforme du système éducatif, le ministre de l'education nationale, Boubekeur Benbouzid, prévoit, pour la rentrée scolaire prochaine, le renforcement du dispositif des cours de soutien, voire la généralisation des cours de rattrapage en classe à travers l'ensemble des établissements scolaires et à tous les niveaux de l'enseignement. Ce qui compte le plus, c'est de pouvoir réaliser concrètement des résultats appréciables sur le terrain. Autrement dit, assurer une meilleure qualité de l'enseignement. Il ne s'agit plus de masquer les insuffisances par une «politique d'exhibition» des taux de réussite à la fin de chaque année. En attendant, bon nombre d'élèves du secondaire, du moyen et même du cycle primaire, particulièrement ceux des classes d'examen, n'ont plus le choix. Ils essayent de rattraper leur retard en classe par le recours aux cours particuliers donnés par leurs enseignants ou encore par leurs proches. Les maths et la physique demeurent «la bête noire» des élèves issus des filières scientifiques, de même que la philosophie pour les élèves des classes des sciences humaines. De nombreux élèves veulent maîtriser ces matières qui constituent, pour eux, un véritable handicap. Du coup, les cours particuliers sont, pour eux, un passage obligé. Il faut dire que ce n'est pas une règle générale puisque pas mal d'élèves s'en sortent tout seuls sans l'aide de leurs parents à la maison. D'autres préfèrent plutôt étudier en groupe, ce qui est très bénéfique et conseillé surtout pour les élèves qui préparent des examens de fin d'année. quelle que soit la formule choisie, les parents d'élèves n'ont qu'un souci : que leurs enfants soient prêts le jour «j»…