La délégation algérienne arrivera en début de soirée à Kigali à bord d'un avion spécial et installera ses bagages au Novotel, un des plus chic établissements hôteliers de la capitale rwandaise qui se trouve à quelques encablures du centre-ville, mais aussi du stade Amahora National, lieu de la confrontation de samedi prochain. Les hommes de Saâdane auront à fouler le terrain de ce stade, d'une contenance de 25 000 places, à deux reprises puisque deux séances d'entraînement sont au programme à l'heure du match (15 heures 30, soit 14 heures 30 heure algérienne), la première demain et la seconde vendredi, soit la veille de la rencontre. Ce qui permettra aux Verts de se familiariser avec la pelouse, qui semble en bon état, et surtout des conditions climatiques. Par ailleurs, et à travers l'ambiance qui règne dans la ville, rien n'indique qu'un big match va avoir lieu au stade Amahora National, que ce soit chez la population qui vaque le plus normalement à ses occupations quotidiennes ou bien dans la presse qui n'en fait pas la une de ses manchettes. Cependant, il ne faut pas se fier à ces indicateurs car tous ceux qui connaissent le football africain savent que c'est le jour du match que les choses s'ébranlent et que l'ambiance se met en place. Il y a lieu de préciser que les Rwandais avaient déjà battu le Maroc (3 à 1), au tour précédent dans le second stade de Kigali (en gazon synthétique), ce qui constitue un repère pour se méfier de cet adversaire imprévisible.