Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a estimé, hier, mercredi, que tous les dirigeants de l'opposition de son pays étaient des «bandits» et a soutenu que leurs «crimes» restaient «impunis» en raison de leur seul statut politique. «Des bandits, ce sont tous des bandits, il n'y en pas un pour racheter l'autre», a affirmé le président Chavez, lors d'une réunion avec les gouverneurs et les députés de sa formation politique. «S'ils tuent quelqu'un, s'ils envoient tuer quelqu'un, s'ils diffament ou injurient, font des coups d'Etat, méprisent les travailleurs, volent l'argent du peuple (...), comme ils sont de l'opposition, on ne peut pas les toucher», a ajouté M. Chavez, dans un discours retransmis partiellement à la radio et la télévision. «Tout bandit qui entre dans l'opposition devient aussitôt invulnérable. Si Al Capone ou Jesse James venaient au Venezuela, ils entreraient dans l'opposition et dès lors, nul ne pourrait les toucher», a-t-il poursuivi.