Le scénario catastrophe du GP de Malaisie, couru dimanche à Sepang, pourrait amener les patrons de l'événement à revoir leur copie concernant l'horaire de programmation, jugé trop tardif par beaucoup. Programmé à 17h 00, heure locale, au lieu de 15h 00 pour booster les audiences en Europe, le GP a finalement essuyé de nombreuses critiques de la part des pilotes notamment qui ont jugé que cet horaire ne permettait pas une visibilité suffisante en cas de pluie diluvienne comme cela a été le cas. «Nous devons assurément proposer un horaire plus convenable pour la course avant d'éviter les désagréments rencontrés dimanche, a ainsi expliqué Razlan Razali, en charge du Sepang International Circuit CEO dans les colonnes du journal The Star. L'idée est d'avoir une luminosité suffisante et cela n'a clairement pas été le cas dimanche. Les fans n'ont pas été les seuls mécontents d'assister à une course raccourcie, je pense également que les personnes impliquées dans la Formule 1 ont aussi perdu de l'argent.» Ecclestone regrette l'absence de Honda l Après deux saisons passées en queue de peloton, et les conséquences de la crise mondiale dans le secteur de l'automobile, le constructeur japonais Honda s'était vite désengagé du championnat du monde de F1. Le nouveau propriétaire, Ross Brawn, estime cependant que le géant japonais avait plus que de simples raisons financières pour se retirer. Mais n'en dit pas plus. «Je suis sûr qu'ils ont été très frustrés d'avoir à se retirer. Ils sont très déçus car, évidemment, l'équipe a progressé. Mais c'était une nécessité pour leur entreprise», affirmait-il. De longues semaines d'incertitudes avaient finalement abouti au rachat de l'écurie par Ross Brawn, qui a installé un moteur Mercedes dans le châssis conçu pour un V8 nippon. Depuis le début de la saison, la BGP001 est invaincue en qualification et en course. Ecclestone estime qu'à présent, Honda doit amèrement regretter sa décision… «Ils ont dépensé beaucoup d'argent, ne sont pas allés très loin, mais n'ont probablement pas réalisé le potentiel qu'ils avaient», déclarait Bernie en Malaisie. «Je suis sûr que s'ils avaient su, ils ne se seraient pas désengagés.»