Office Voir les Nations unies revenir au plus vite en Irak, tel est le v?u des USA. M. Bush a eu «un bref entretien» avec Lakhdar Brahimi, un diplomate très respecté qui a été récemment nommé conseiller spécial de Kofi Annan. M. Brahimi a également eu des discussions avec la conseillère du président Bush pour la sécurité nationale Condoleezza Rice et son assistant pour le Moyen-Orient, Robert Blackwell, pour «discuter de l'évolution de la situation en Irak», ont indiqué des responsables de la Maison-Blanche. L'administration Bush était partie en guerre contre l'Irak en mars sans l'accord des Nations unies, mais peine, depuis, à stabiliser la situation dans ce pays. Son plan de transfert de souveraineté aux Irakiens d'ici au 30 juin se heurte notamment à l'opposition des chiites qui veulent que des élections générales se tiennent au plus vite. Les Nations unies ont «un rôle important à jouer», a indiqué le porte-parole, Scott McClellan. Il a ajouté que Washington attendait «une réponse rapide» à la requête faite lundi dernier par le Conseil de gouvernement provisoire irakien à l'ONU demandant l'envoi rapide d'une mission en Irak pour y évaluer la possibilité d'organiser des élections. Le grand ayatollah chiite, Ali Sistani, a indiqué qu'il pourrait envisager un compromis si l'ONU elle-même estimait qu'il n'est pas possible de les organiser avant le 30 juin. Par ailleurs deux représentants des Nations unies sont arrivés, hier, vendredi à Bagdad pour examiner les conditions d'un éventuel retour en Irak de l'ONU, que réclament avec de plus en plus d'insistance les Etats-Unis pour éviter une impasse politique dans ce pays. Alors que l'Autorité provisoire de la coalition, dirigée par l'administrateur civil américain Paul Bremer, s'était mise d'accord avec le Conseil de gouvernement irakien en novembre sur le calendrier et les modalités du transfert de souveraineté, ce plan est aujourd'hui au point mort, en raison de l'opposition de représentants de la majorité chiite.