La carte chifa va remplacer le livret du tiers payant qui comptait, fin 2008, 2,2 millions de bénéficiaires, assure Boualem Touati. L'avantage, notera-t-il, c'est qu'à l'avenir (lorsque le taux de généralisation du système Chifa atteindra au moins 50%), les assurés pourront l'utiliser au niveau national. Autrement dit, l'assuré aura la possibilité d'utiliser sa carte en cas de déplacement. Donc, la carte Chifa aura un champ d'application national contrairement au livret du tiers payant qui ne peut pas être exploité hors de la commune de résidence. Il convient de signaler, par ailleurs, qu'après sept ans d'application de la procédure du tiers payant, les bénéficiaires de ce système, en majorité des malades chroniques, font toujours face à des tracasseries dans les contrôles au niveau des agences de la Cnas, du fait que tous les bénéficiaires sont soumis au contrôle dans le but évident d'éviter la fraude. Cependant, il faut dire que même l'opération Chifa est sujette à des critiques, car non maîtrisable encore. M. Touati reconnaît, en effet, qu'il existe encore des failles dues à la non-maîtrise du système adopté. Selon lui, afin d'éviter toutes les anomalies et tous les dysfonctionnements observés lors du lancement de ce système à travers les sites pilotes, il est question de lancer des formations au profit du personnel. Cela permettra d'accélérer le rythme du déploiement du système en question...