Résumé de la 4e partie n Nadir repart en France où il finit ses études. Il pense se fiancer avec une fille qu'il a rencontrée à Paris. A Paris, il rejoint la chambre qu'il occupe dans un hôtel. Il est si fatigué qu'il ne range pas ses affaires. En revanche, il remarque les gâteaux de Souad. Il ouvre la boîte. Il est surpris de trouver un billet. Il le prend et le lit. «A mon cher cousin, Nadir, de la part de Souad qui pense toujours à lui et qui l'aime.» Le jeune homme se gratte la tête. Est-ce une déclaration d'amour ? Il prend un gâteau. Il est dur et sent le moisi. La cousine a certainement acheté les gâteaux dans une boulangerie ! «C'est Souad qui les a faits !» Il répète les propos de la cousine. Une fois de plus il trouve Souad gentille, mais il n'a jamais ressenti de l'amour pour elle. «Ce n'est pas mon genre !», aime-t-il à répéter. C'est son père qui est à l'origine de l'idée qu'il pourrait un jour épouser Souad. Il avait une dizaine d'années et Souad huit ans. Son père et la cousine Djazia prenaient le frais sur la terrasse. Il jouait avec Souad quand il a entendu son père dire : «Ils formeraient un joli couple !» Il avait aussi entendu la réponse de la cousine. «Tu crois ?» Et son père avait répondu : «Rien ne vaut un mariage entre cousins !» Et depuis, la cousine a rappelé ces mots à sa mère, en présentant la réflexion de son père comme un engagement. «Notre cher Slimane voulait les marier ! C'était son vœu le plus cher !» La cousine ne le lui dit plus, depuis qu'il est grand, qu'il doit épouser sa fille, mais elle ne perd pas l'occasion d'y faire allusion. Pauvre cousine et pauvre Souad, pense-t-il, elles vont être déçues quand elles apprendront qu'il a déjà fait son choix. Etendu sur son lit, il pense à celle que son cœur a choisi : Malika. Elle lui a été présentée par un étudiant algérien à Paris et elle lui a tout de suite plu. il n'y a pas que le physique qui l'a attiré – elle est brune, avec de grands yeux bleus – mais aussi sa douceur. Bien que née en France, elle a reçu une éducation algérienne : réservée, voire pudique, elle a une haute moralité. Il a suffi qu'il sorte avec elle quelques semaines pour qu'il s'éprenne d'elle. — je veux t'épouser ! — il faudra que tu fasses ta demande à mes parents ! Il lui a expliqué que s'ils se mariaient ils devraient aller vivre en Algérie. elle a souri puis elle a dit. — je ne sais si mes parents pourraient accepter ! Elle est fille unique et elle n'a jamais quitté ses parents. Mais elle l'aime et elle voudrait tenter l'aventure. Le mot «aventure» l'a fait sourire. — tu te sentiras bien avec ma mère et mes sœurs ! Mais il sait que Malika ne fera que ce que ses parents lui diront. Il lui faudra donc les persuader (à suivre...)