Résumé de la 34e partie n Après le départ de Mohamed, Fadhéla se fait du souci : elle soupçonne son mari d'être parti avec sa secrétaire avec laquelle elle croit qu'il a une liaison. Le groupe algérien a été accueilli à l'aéroport de Paris par les organisateurs de la rencontre, puis conduits à l'hôtel où ils doivent résider. Chacun va déposer ses affaires dans sa chambre, en se donnant rendez-vous dans le hall. Mohamed descend le premier, Souad arrive peu après. — Votre chambre vous plaît ? demande Mohamed. — Elle est très luxueuse, dit-elle. — Vous pouvez demander tout ce que vous voulez, c'est payé par l'entreprise. Elle lui sourit gentiment. — On va faire un tour en ville ? Nous sommes dans l'un des quartiers les plus chic de Paris ! — Je voudrais connaître le quartier Latin ! — Le quartier des libraires et des facultés ? C'est un désir d'étudiante, ça ! Elle rit. — Oui. Je voudrais aussi téléphoner ! — Nous allons acheter des cartes. Moi aussi, je dois appeler chez moi. — Nous attendons les autres ? — Non, ce n'est pas nécessaire, ils ne voudront sans doute pas aller au quartier Latin, ils n'ont certainement pas vos goûts d'étudiante nostalgique ! Ils sortent. Ils achètent des cartes téléphoniques et vont dans une cabine. Elle prend un appareil et lui un autre. — Allô, appelle-t-il, c'est moi ! On a décroché, mais on ne répond pas. — Vous m'entendez ? Amine... Sihem... — Non, c'est Fadhéla, dit une voix acariâtre. — Ah, c'est toi, Fadhéla, comment vas-tu ? — Bien, répond sèchement la voix. — Ah, tant mieux... Et les enfants ? Eh bien, sache que je suis bien arrivé ! — C'est maintenant que tu appelles ? dit Fadhéla, qui retient mal sa colère. — C'est maintenant seulement que j'ai eu le temps... — Tu as pensé à nous qui nous rongions les sangs pour toi ? — Bien sûr que je pense à vous... — Rappelle-moi et donne-moi le numéro de l'hôtel où tu résides ! — Il n'y a pas de problème, tout à l'heure je te rappelle... Il raccroche. Souad a raccroché depuis un moment et l'attend. Il est sûr qu'elle a entendu au moins une partie de la conversation. — Vous avez fini ? demande-t-il. — Oui, dit-elle, j'ai juste dit un mot à mon fiancé. — Ah, votre fiancé... Moi, c'est ma femme que j'ai appelée... — ça va bien chez vous ? demande-t-elle. — Oui, ça va... (à suivre...)