Résumé de la 36e partie n Mohamed fait découvrir Paris à Souad. La jeune fille appelle son fiancé. Elle fait comprendre à Mohamed qu'entre elle et son fiancé, tout ne tourne pas rond. Ils se sont promenés dans Paris, ils ont fait des achats et sont rentrés à l'hôtel. Ils sont montés dans leur chambre pour déposer les paquets, ont fait un brin de toilette, puis sont redescendus dans le salon de l'hôtel pour attendre leurs collègues. Mohamed a apporté une serviette : sans doute des documents de travail, se dit Souad. — Pas trop fatiguée ? demande Mohamed. — Non, non, dit-elle — Comment trouvez-vous Paris ? — Très joli, quoique très pollué... — Oui, il y a beaucoup de circulation... et de monde ! Mohamed se lève. — Que voulez-vous prendre ? — Une limonade, dit-elle. Il part et revient avec une limonade pour elle et un café pour lui. Il s'assoit, mais il se lève aussitôt. — Je dois prendre les numéros de l'hôtel pour les communiquer à ma femme... si j'oublie encore, elle va me couper en menus morceaux ! L'expression fait tiquer Souad. Il rectifie aussitôt : — Je plaisante...En fait, ma femme est comme votre fiancé, elle veut tout le temps que je sois en contact avec elle ! Je prends le numéro et je l'appelle ce soir ! Il disparaît et ne revient qu'au bout d'un long moment. — Excusez-moi, dit-il, finalement j'ai préféré appeler pour ne pas oublier. Souad sourit. — Vous aviez peur qu'elle vous coupe en petits morceaux. Depuis quelque temps, Mohamed faisant la même chose avec elle, elle se permet de plaisanter. — Oui, dit-il, elle m'aurait coupé en menus morceaux. Il hésite un peu, puis parle. — Je vous l'ai déjà dit, ma femme est paraplégique, elle a peu d'espoir de retrouver l'usage de ses jambes, aussi est-elle d'un caractère difficile. — Je la comprends et je la plains, dit Souad. — Je dois vous avouer que la vie n'est pas du tout commode avec elle ! Il soupire. Souad est bouleversée. — Comme vous semblez souffrir ! — Oui, dit-il, Fadhéla me donne beaucoup de soucis... Tout à l'heure, au téléphone, elle s'est encore emportée. Il fait un geste de la main. — Bon, ne parlons plus de cela... Il ouvre sa serviette et retire des documents. — Nous allons discuter un peu de la réunion de demain, je vais vous dire ce que vous aurez à faire. (à suivre...)