L'apport de la philosophie dans la vie intellectuelle et culturelle des nations a été débattu, hier, à Tlemcen lors d'une journée d'étude animée par des universitaires. Les intervenants ont traité, lors de cette rencontre organisée par la direction de la culture et en collaboration avec la faculté des lettres de l'université de Tlemcen, et les laboratoires de philosophie et d'histoire d'Oran, de l'importance que revêt la philosophie dans la vie intellectuelle et culturelle des nations. «La philosophie n'est pas morte et continue à contribuer à façonner l'homme, ses idées, son identité et ses courants idéologiques», ont-ils soutenu. Pour les participants, la scène philosophique en Algérie «commence à connaître un parcours sérieux pour fonder les bases d'une discipline qui est un partenaire actif à même de permettre l'émergence d'une culture algérienne distincte». Le Dr Abdelkader Boudouma, professeur de philosophie à l'université de Tlemcen, a abordé, dans la communication inaugurale, la critique culturelle ainsi que les outils et moyens mobilisés pour pratiquer la critique culturelle qui tend à enrichir la pensée. Il a ajouté que «la philosophie a préféré choisir la critique culturelle pour moderniser la pensée et rompre la monotonie».