La justice italienne a séquestré pour plus de 300 millions d'euros de biens de quatre banques étrangères qui sont accusées de fraude au détriment de la commune de Milan (nord) au moment de la renégociation de sa dette, rapporte, ce mardi, le Corriere della Sera. Le parquet a ordonné la séquestration hier, lundi, de biens, comme des comptes ou des propriétés immobilières, de la banque américaine JP Morgan et de l'allemande Depfa Bank pour un montant de 92 millions d'euros, de l'allemande Deutsche Bank pour un montant de 84 millions et de la suisse UBS pour 75 millions, indique le Corriere. Des biens de deux anciens responsables de la commune de Milan ont également été saisis. Les quatre banques, et douze de leurs dirigeants, ainsi que les deux anciens responsables de la commune, sont sous le coup d'une enquête pour «fraude aggravée» au détriment de la municipalité de Milan, au moment de la renégociation de sa dette. Selon l'accusation, les banques n'ont pas informé la commune des risques présentés par les produits financiers dérivés qu'elles ont émis dans ce cadre.