En rentrant de Sétif où il a entamé une formation initiée par le ministère de l?Intérieur à l?intention des secrétaires généraux des communes de plus de 20 000 habitants, le 30 mai 2001, M. Bouchemat est surpris d?apprendre que le maire de Jijel a signé, en son absence, un arrêté mettant fin à ses fonctions, et instruit les employés de l?APC de ne plus entrer en contact avec lui. L?ex-secrétaire général de l?APC de Jijel, tout en se présentant chaque jour à son bureau, saisit alors le maire, le wali et toutes les autorités compétentes de Jijel pour avoir la notification de l?arrêté en question. En vain. C?est ainsi qu?il demande à rendre les clefs de son bureau à qui de droit, le 19 novembre 2001. Deux jours après, on lui suspend son salaire d?administrateur qu?il recevait depuis octobre de la même année. Toutefois, il ne baisse pas les bras et continue à saisir les autorités qui décident, en février 2002, de le réhabiliter et de régulariser sa situation financière. Mais cela ne durera pas longtemps, puisqu?à la fin du mois de mai, M. Bouchemat est de nouveau licencié, «en application de la circulaire 1020, après trois mises en demeure auxquelles j?ai répondu dans les délais», dit-il, avant de s?interroger : «Comment peut-on appliquer une telle circulaire à un homme qui habite à 35 m du siège de l?APC ?» M. Bouchemat saisit une nouvelle fois les autorités. Résultat : il est de nouveau réhabilité, mais on ne lui attribue aucune fonction. L?ex-secrétaire général, malgré tout, fait avec.