DÈcision n Des organisations de dÈfense des libertÈs se sont indignÈes, hier, contre la dÈcision du PrÈsident Barack Obama síopposant ‡ la publication de nouvelles photos de sÈvices qu'auraient pratiquÈs des soldats amÈricains sur des prisonniers. Des organisations, comme l'Aclu, síen sont indignÈes vivement d'autant plus qu'il y a encore peu de temps, le gouvernement paraissait disposÈ ‡ se soumettre ‡ l'injonction de la justice. Cette dÈcision risque de conforter ceux qui accusent le PrÈsident amÈricain de ne pas tenir totalement la promesse de rupture avec les mÈthodes de son prÈdÈcesseur. En effet, se disant inquiet qu'une telle publication n'enflamme l'opinion anti-amÈricaine, M. Obama a ordonnÈ ‡ son administration de contester l'ordre de justice sommant le Pentagone de rendre publiques ces photos montrant les abus auxquels se seraient livrÈs des soldats amÈricains sous l'Ëre Bush dans des prisons d'Irak ou d'Afghanistan. ´Je crois que la publication de ces photos n'ajoutera rien ‡ notre comprÈhension de ce qu'a fait un petit nombre d'individus par le passȪ, a dÈclarÈ M. Obama. ´Je crois qu'en fait, la consÈquence la plus directe qu'aurait leur publication,† serait d'attiser encore davantage les sentiments anti-amÈricains et d'exposer nos soldats ‡ un danger plus grandª, a-t-il dit. M. Obama et son administration ont soulignÈ que tous les agissants illustrÈs par ces photos avaient ÈtÈ sanctionnÈs. Saisie en 2004 par l'Aclu, la justice a ordonnÈ au dÈpartement de la DÈfense de publier 44 photos. Le Pentagone devait s'exÈcuter d'ici au 28 mai et semblait mÍme prÍt ‡ en publier des centaines. M. Obama a jugÈ que les avocats du gouvernement n'avaient pas choisi la bonne ligne de dÈfense. Il leur a ordonnȆ de retourner devant les juges et d'expliquer que la publication reprÈsentait un danger pour les soldats amÈricains, a expliquÈ le porte-parole Robert Gibbs.† ´Je ne connais pas un commandant qui n'ait pas fait part de ses inquiÈtudesª, a dit un responsable du Pentagone. Les organisations Amnesty International et Human Rights Watch se sont Ègalement indignÈes. Elles relËvent que M. Obama s'est aussi opposÈ ‡ ce que soient poursuivis les responsables politiques de l'administration Bush ayant autorisÈ le recours contre des suspects de terrorisme ‡ des mÈthodes qu'elles considËrent comme de la torture.