Rendez-vous n Quatre films algériens seront projetés lors du 6e Festival du cinéma africain de Tarifa (Fcat) en Espagne, dont le coup d'envoi a été donné vendredi. Le Fcat, qui se prolongera jusqu'au 31 mai et qui consacrera une rétrospective de l'œuvre cinématographique du défunt réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambéty, verra ainsi la projection d'un total de 126 films, dont 4 algériens qui se sont illustrés au dernier Fespaco de Ouagadougou. Il s'agit de Mascarades de Lyès Salem ; de Zhar de Zohra Zamoum, de Sektou (Ils se sont tus) du jeune Khaled Benaïssa et enfin de C'est dimanche de Samir Gasmi qui seront en compétition dans les différentes sections du festival. La réalisatrice, Djamila Sahraoui, avait remporté le Griot de vent pour le meilleur long métrage, avec son film Barakat, lors du Fcat 2008. Le festival, qui est né en 2002 avec l'ambition de faire connaître au mieux le cinéma africain en Espagne, permettra aux réalisateurs du continent africain de mettre en compétition leurs réalisations dans quatre sections : Le rêve africain pour les longs métrages, De l'autre côté du détroit (documentaires), L'Afrique en court (courts métrages) et, enfin, A travers le miroir pour les documentaires espagnols sur l'Afrique. Outre ses sections officielles ouvertes à la compétition, l'édition de cette année aura comme invité d'honneur le Mozambique, à travers son cinéma et sa musique et dédiera une section spéciale aux premiers pas du cinéma égyptien. Le Festival de Tarifa réservera aussi un large espace aux débats entre le public et les cinéastes, tant dans les salles de projection que lors des tables rondes et ateliers. Parmi les autres activités, en marge de ce festival, figure également «l'Afrique en construction», un espace consacré à la promotion de la coproduction de projets audiovisuels entre l'Afrique subsaharienne et l'Espagne avec pour objectifs de créer un réseau de contacts entre producteurs espagnols et cinéastes africains et de promouvoir la coopération dans le domaine cinématographique. Le 6e Festival du cinéma africain de Tarifa organisera aussi un «atelier d'interprétation» destiné à réunir des actrices avec des réalisateurs espagnols et africains pour faire connaître les méthodes de travail des uns et des autres. «L'arbre à palabres» sera aussi un espace réservé aux débats entre les professionnels de la communication et ceux du cinéma africain pour se rapprocher et connaître les réalités culturelles de l'Afrique. Le Fcat sera également marqué par l'organisation de nombreuses autres activités parallèles liées à d'autres formes artistiques du continent, comme le théâtre, des expositions-photos, des contes, des marionnettes, des ateliers de danse, vidéo art et beaucoup de musique.