Précision n La décision de réduire les tarifs des billets d'avion au profit de non-ressortissants à faible revenu désirant de se rendre au pays, n'entrera en vigueur que le 1er juin, a déclaré, hier, Djamel Ould Abbès. «Ce ne sont pas tous les émigrés qui sont concernés par cette nouvelle mesure», ajoute le ministre. «Nous ne pouvons pas réduire les tarifs pour les 7 millions d'émigrés établis en France, poursuit-il. Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger a précisé que cette décision qui s'inscrit dans le cadre de la convention signée entre le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger et la compagnie nationale Air Algérie ainsi que l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv), est destinée à une catégorie d'émigrés précisément aux familles nombreuses, aux retraités à revenu faible et aux personnes âgées désirant visiter le pays en cette période estivale. Le ministre est intervenu, en marge de la cérémonie en l'honneur du correspondant de l'Entv mort en Palestine, Wissam Abou Zeid, en présence de la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Djaâfar, et le ministre de la Communication, Azzedine Mihoubi. Il a affirmé que «cette baisse concerne la catégorie dite à faible revenu et est valable uniquement pour la période estivale». Cet accord de partenariat a pour objectif de répondre aux préoccupations des familles à revenu modeste établies à l'étranger, notamment en France, où la communauté algérienne représente le taux le plus important, suivie de l'Espagne. Il devra ainsi faciliter l'acheminement des familles concernées et leur déplacement vers l'Algérie (particulièrement en période estivale). Djamel Ould Abbès a précisé que la réduction des prix variera entre 38 et 58% pour les voyages par avion, et se situera à hauteur de 50% pour ceux par bateau. Concernant l'autre volet relatif aux étudiants universitaires du sud du pays, le ministre a affirmé que le Premier ministre qui a examiné récemment le dossier, a décidé de prendre en charge cette question. «Le gouvernement a décidé de payer la totalité de la somme des billets d'avion à ces étudiants, voire donc la prise en charge totale des frais de voyage de cette catégorie de population». Les étudiants du Sud n'ont pas à s'inquiéter, l'opération a démarré il y a deux jours et les charges du transport sont couvertes par l'Etat à 100%», a-t-il soutenu. Avec la signature d'une convention, il avait été décidé que le ministère de la Solidarité paie 50% du prix des billets de voyage pour les 5 800 étudiants universitaires du sud du pays, l'autre moitié c'est-à-dire les 50% restants, devait être à la charge de la compagnie aérienne. Air Algérie se dit déficitaire, et «elle est dans l'incapacité de débloquer la somme alors que le ministère a payé sa part évaluée à 6,6 milliards de centimes», a souligné le ministre. «Cette opération lancée depuis 5 ans en faveur des étudiants du sud du pays, sera donc prise en charge par l'Etat et coûtera quelque 13 milliards de centimes à l'Etat», a-t-il conclu.