La flottille internationale d'avions et de navires a poursuivi en plein Atlantique sa chasse aux débris de l'Airbus d'Air France, mais a fait choux blanc hier, alimentant le mystère sur la disparition de l'appareil qui a bien connu des problèmes techniques. Au cinquième jour de l'opération, les forces aériennes et la Marine brésiliennes n'ont retrouvé aucun reste du vol AF 447, en raison notamment du mauvais temps qui a rendu difficiles les recherches aériennes menées dans une zone à quelque 1 000 km de la côte nord-est du Brésil. Pour renforcer le dispositif, la France a annoncé l'envoi d'un sous-marin nucléaire d'attaque, «l'Emeraude», qui devra grâce à ses sonars tenter de localiser les boîtes noires, une priorité pour comprendre les raisons de la disparition toujours mystérieuse de l'appareil qui s'est abîmé entre Rio et Paris. De nombreux objets repérés au cours des derniers jours sur une frange de cinq km, comme un fauteuil d'avion, des fils électriques et le revêtement intérieur de l'avion «ne sont plus visibles», notamment en raison des courants qui les ont dispersés.