La marine et la force aérienne brésiliennes ont annoncé, hier, vendredi, qu'elles mettaient fin aux recherches des corps et débris du vol AF447 d'Air France qui s'est abîmé en mer entre Rio et Paris dans la nuit du 31 mai au 1er juin avec 228 personnes à bord, estimant que ce qui pourrait encore être trouvé en mer était «insignifiant». «Aucun corps n'a été découvert depuis neuf jours», a justifié un responsable brésilien. Les opérations, menées avec l'aide de navires français et d'avions espagnols et américains ont permis de repêcher dans les eaux de l'océan Atlantique 51 corps parmi les 228 victimes de l'Airbus A330 d'Air France, appartenant à 32 nationalités. Plus de 600 pièces – corps et débris de l'appareil-– ont été récupérées. La raison de l'accident est encore indéterminée. Les boîtes noires de l'avion, déterminantes pour expliquer les causes du crash, sont en revanche toujours recherchées par la marine française qui a dépêché sur place des navires et un sous-marin nucléaire. Selon le BEA, ces recherches se poursuivront au-delà du 30 juin, date de fin théorique du signal qu'elles émettent. Les balises auxquelles sont reliés les deux enregistreurs de vol, voix et paramètres techniques, émettent au minimum 30 jours.