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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (1re partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 06 - 2009

Région n Au Sahara, la présence de l'eau, en surface, et surtout en profondeur, permet l'entretien d'une végétation assez riche.
Le Sahara algérien est très vaste : plus de deux millions de kilomètres carrés, soit les quatre cinquièmes du territoire national. Le Sahara, ce sont avant tout les richesses en hydrocarbures, mais c'est aussi une région féérique, avec des paysages splendides, célébrés par les poètes et les écrivains.
Le climat du Sahara est celui des déserts chauds avec des températures diurnes pouvant atteindre 50°C à l'ombre et des températures nocturnes, parfois proches du zéro : l'amplitude thermique entre le jour et la nuit est importante, puisqu'elle est souvent supérieure à 40°C. Les pluies sont très rares et surtout irrégulières, la plupart des régions recevant moins de 130 mm par an. Certaines zones, comme le Tanezrouft, appelé «le pays de la soif», on peut rester plusieurs années sans pluie. Quand les pluies surviennent, elles alimentent les cours d'eau qui peuvent, alors, se mettre en crue. La présence de l'eau permet de maintenir l'existence d'une couverture végétale, plus ou moins importante. Les massifs, mieux arrosés, comme le Hoggar ou le Tassili, offrent des conditions de vie plus clémentes. Parfois même, il neige sur certains sommets.
Le premier contact avec le désert donne l'impression d'une monotonie. En réalité, les paysages sahariens sont très contrastés, avec de vastes étendues de dunes de sable en mouvement, de grands amas de cailloux ou de graviers inhospitaliers, des chaînes de montagnes d'origine volcanique, de vastes plateaux de calcaire, appelés hamada et, quand ils sont hauts, tassili, auxquels l'érosion a donné des formes étranges : aiguilles, courbes, tiges verticales.
On dit que le Sahara est dépourvu d'eau, mais il est parcouru par plusieurs cours d'eau qui sont presque toujours à sec, mais qui se remplissent à la moindre pluie et qui peuvent se mettre en crue. Les oueds permettent la présence d'une végétation permanente et maintiennent l'existence de petites oasis, voire de jardins où poussent diverses variétés de plantes et vivent de nombreux animaux. La présence de l'eau, en surface, et surtout en profondeur, permet l'entretien d'une végétation assez riche. La présence de certaines espèces peuvent étonner dans ces milieux inhospitaliers. C'est le cas des plantes d'origine méditerranéenne, dans les plus hauts sommets : la lavande d'Antinéa, le myrte, le cyprès ou l'olivier. En fait, la variété des origines de la flore saharienne n'est que le résultat des différents climats qui se sont succédé dans le désert : climat tropical, méditerranéen, désertique... Si des plantes d'origine aussi différentes ont réussi à survivre, c'est qu'elles ont su, au cours des millénaires, s'adapter au milieu ambiant, de façon à réduire l'évaporation et à résister à la sécheresse. Leurs feuilles sont plus petites, leurs racines plus longues pour pouvoir atteindre les couches les plus humides du sol, accumulation d'eau dans les tissus, sécrétion de produits cireux pour se protéger des rayons solaires, etc.
La faune saharienne est également variée. A côté des mammifères connus du désert, comme l'addax, la gazelle ou le fennec, vivent une multitude de petits mammifères (gerboises, lièvres..., notamment des rongeurs, des oiseaux, des reptiles, des arthropodes (scorpions, araignées, insectes). Comme les plantes, les animaux ont développé des stratégies de résistance à l'aridité. (à suivre...)


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