En haut du boulevard Saint-Michel, le Panthéon trône, au milieu, entre une faculté et la mairie du Ve arrondissement. Sur le fronton de l?édifice, on peut lire cette inscription qui devrait donner à penser aux gouvernants de tous les pays : «Aux grands hommes, la patrie reconnaissante.» Dans le pays de Voltaire, c?est au XVIIIe siècle qu?on a commencé à penser à glorifier les hommes qui ont honoré leur patrie par leur science, leur courage et leur sagesse. Qui d?entre nous n?a pas suivi, au moins une fois, à travers des images de télévision, une cérémonie à l?occasion d?un transfert des cendres dans ce monument ? C?est forte de ces images que je me suis retrouvée face à cet édifice. Construit entre 1764 et 1790, après avoir été une église puis un temple abritant les tombeaux des grands hommes et à nouveau une église, il fut rendu au culte des hommes illustres à l?occasion des funérailles de Victor Hugo. Aujourd?hui, le Panthéon abrite les cendres de Voltaire, Victor Hugo, Jean Jaurès, Marie Curie, Jean Moulin et André Malraux. L?édifice est impressionnant, autant que le sont ces personnages. Et c?est tout ce que je retiens, puisque j?y arrive au moment de la fermeture. Mais ce n?est peut-être que partie remise. Qui sait ?