Il a beau être le super-héros des deux titres de champion d'Afrique que l'Egypte a gagnés en 2006 et en 2008, le sélectionneur des Pharaons Hassan Shehata, comme d'ailleurs tout entraîneur de football, est sous pression. Toute l'Egypte n'a certes pas oublié ces deux consécrations majeures, mais aujourd'hui elle attend encore plus : une qualification à la Coupe du monde. Pour la plupart des Egyptiens, il est impensable que leur pays soit absent au prochain Mondial de surcroît se déroulant sur le sol africain. D'autant que leur équipe aura à savourer un avant-goût de Coupe du monde avec la traditionnelle Coupe des Confédérations qui se déroulera durant ce mois au pays de Mandela. Une autre performance qu'une qualification sera admise comme une catastrophe nationale, surtout que l'Etat et la fédération ont mis tous les moyens pour la réussite des coéquipiers d'Aboutrika. Pas plus loin que la semaine dernière, une grosse polémique est née entre Shehata et l'entraîneur de Haras El-Hodoud Tarek Achiri dont l'équipe devait jouer le match retour de la Coupe de la CAF en raison de la convocation du sélectionneur de ses meilleurs éléments pour le stage de Mascate à Oman. La Fédération égyptienne de football a d'ailleurs pris position pour Shehata en sanctionnant Achiri, ce qui met davantage de pression sur les épaules du sélectionneur en prévision du match de Blida.