Faite trop tôt, une césarienne pose un risque néonatal élevé La césarienne entraîne un risque élevé de complications pour le bébé lorsqu'elle est pratiquée trop tôt, selon une vaste étude clinique conduite aux Etats-Unis et publiée jeudi dernier dans le New England Journal of Medicine. Cette recherche effectuée sur 13 258 naissances par césarienne dans 19 hôpitaux universitaires montre un doublement du risque de complications si cette intervention est faite à 37 semaines de grossesse au lieu de 39 semaines, comme le recommande l'American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG). Une césarienne prématurée fait courir à l'enfant des risques respiratoires, d'hypoglicémie et d'infection. Même si l'enfant est formé à 37 semaines, un terme de 39 semaines est jugé sûr par le groupement professionnel. Le syndrome de la fatigue chronique lié à des traumatismes dans l'enfance Des adultes ayant souffert de traumatismes émotionnels ou physiques dans leur enfance paraissent plus sujets au syndrome de fatigue chronique, selon une étude publiée dernièrement dans la revue américaine Archives of General Psychiatry. «Le stress [dans l'enfance] combiné à d'autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire», écrivent les auteurs de ces travaux. Ce syndrome affecterait jusqu'à 2,5% des adultes aux Etats-Unis et ses causes comme son développement restent mal connus, relèvent-ils. «Toutefois, toutes les personnes ayant été sujettes à des situations stressantes dans leur enfance ne développent pas ce syndrome à l'âge adulte et il est de ce fait important de comprendre les différences dans la vulnérabilité aux effets du stress», ajoutent ces chercheurs. Parkinson : stimuler le cerveau réduit les symptômes mais avec des risques Des stimulations électriques en profondeur dans le cerveau réduisent les symptômes des personnes atteintes de la maladie de Parkinson mais cette procédure accroît les risques d'effets secondaires potentiellement graves, selon une étude clinique publiée récemment. Les patients souffrant de Parkinson à un stade avancé à qui on a implanté chirurgicalement des électrodes en profondeur dans le cerveau ont connu, après six mois, une amélioration dans la coordination de leurs mouvements et la qualité de leur vie nettement plus grande que ceux ayant bénéficié d'autres thérapies, expliquent les auteurs de cette recherche parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 7 janvier. Ainsi, 71% des malades de l'étude dont le cerveau a été stimulé par des électrodes ont connu après six mois une amélioration clinique très nette de leurs fonctions motrices avec moins de tremblements et de mouvements incontrôlés contre seulement 32% dans le groupe témoin traité avec des thérapies conventionnelles.