Le nouveau programme de coopération bilatérale entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) en appui à la politique sectorielle de l'environnement a été présenté hier à Alger. Doté d'une enveloppe financière de l'ordre de 54 millions d'euros (l'UE contribue avec 34 millions et les 20 millions restants seront financés par l'Algérie), ledit programme contribuera au renforcement de la coopération sectorielle relative à l'environnement et au changement climatique et à l'accompagnement des réformes entamées par l'Algérie aussi bien dans la gestion des finances publiques que dans le secteur, et ce, dans le but de placer l'environnement et le changement climatique au cœur des politiques du pays. «L'objectif global est d'appuyer la politique sectorielle de l'environnement en Algérie, avec une focalisation sur l'aire métropolitaine algéroise alors que l'objectif spécifique est de renforcer la mise en œuvre du programme d'aménagement côtier de la zone côtière algéroise et les capacités sectorielles de l'environnement», a expliqué M. Chaïb Moussaoui, directeur du programme et conseiller du ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. S'exprimant lors d'une rencontre tenue à l'hôtel Saint George d'Alger, ce dernier a fait savoir que le démarrage dudit programme se fera avant la fin de l'année en cours, et ce, pour une durée de 4 ans (2014-2017). Utile de souligner que ce programme vient en complément des autres programmes financés par l'UE, notamment ceux à vocation régionale et qui concernent la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution en Méditerranée. D'ailleurs le secteur privé et la société civile seront étroitement associés à la mise en œuvre du programme. M. Moussaoui a également ajouté que 11 résultats sont attendus dudit programme. Dans le «volet centré sur le littoral de la zone métropolitaine algéroise», les résultats attendus sont le renforcement de l'état de conservation de la biodiversité, l'amélioration de la gestion intégrée des déchets (collecte, tri, valorisation et traitement), la réduction de la pollution industrielle et vulgarisation de technologies plus propres et enfin la prise en compte des changements climatiques dans l'aménagement du littoral. Dans «le volet institutionnel de portée nationale», les résultats attendus ont trait au renforcement des capacités des institutions et des ressources humaines, au renforcement du système d'information environnemental et au renforcement des mécanismes d'incitation et de responsabilisation des acteurs. S. B.