Nasser Hannachi Après avoir sillonné l'ensemble des communes et daïras en octobre dernier, M. Ouadah, wali de Constantine, a passé en revue samedi les divers programmes sectoriels destinés à sa wilaya lors du deuxième conseil exécutif de wilaya. Un état des lieux exhaustif présenté par le directeur de la programmation et du suivi budgétaire fait état de 965 opérations inscrites dans le cadre des programmes sectoriels moyennant une enveloppe financière de 242 milliards de dinars. Des chiffres arrêtés au mois de septembre, mentionne la cellule de communication de wilaya. Un tableau qui résume des projets réalisés jusqu'à ce jour, ceux en cours et les entraves ayant freiné le lancement d'autres desseins. Ainsi sur l'ensemble des plans «246 opérations ont été livrées , 685 en cours de réalisation et 34 autres seront bientôt lancées», ajoute la même source. Une livraison en deçà de la moyenne. Les divers directeurs des organismes présents ont mis le chef de l'exécutif au parfum des contraintes qui «ont empêché la concrétisation de certaines opérations». Une annotation qui n'a pas laissé le wali «inconscient». D'autant que la région s'apprête à se lancer dans le défi des chantiers énormes en perspective de l'évènement Constantine capitale de la culture arabe. C'est pourquoi le responsable de la ville a exhorté l'ensemble de l'exécutif «à privilégier le travail de coordination et le contact direct pour résoudre les difficultés d'ordre bureaucratique freinant l'accomplissement d'un énorme programme de développement qui sied à la capitale de l'Est». Ont également été mis sur la table d'études les secteurs des travaux publics, de la jeunesse et des sports, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la culture, de la justice et les projets relatifs au cadre de renforcement de la sécurité des biens et des personnes relevant de la Sureté nationale. Dans le sillage de l'éducation le wali a instruit le directeur du logement et des équipements publics (Dlep) et les services concernés en foncier d'accélérer les procédures d'expropriation pour «libérer les assiettes foncières retenues pour la réalisation de cinq lycées, dont un sportif, quatre collèges, deux groupes et quatre classes scolaires». Un autre point a été soulevé lors de ce conclave. Il a trait aux élèves scolarisés dans des établissements «en préfabriqué» sujets à remplacement imminent. Des instructions fermes ont été adressées au directeur de l'éducation. Ce dernier devra prendre d'ores et déjà ses dispositions afin de permettre aux élèves, à la rentrée de 2014, de rejoindre leurs nouveaux établissements scolaires sans difficultés. Mais cela est évidemment tributaire de l'achèvement des chantiers en cours. Au même chapitre désormais «la réalisation des établissements scolaires et les cantines du cycle primaire dont la gestion financière a été confiée à l'administration locale relèveront des chefs de daïras et des Assemblées communales», apprend-on de la même source qui ajoutera : «Les futurs gestionnaires devront veiller aux normes de conception modernes, à la fonctionnalité et à la qualité des matériaux utilisés.» Quant aux actions accordées au secteur de l'urbanisme en matière notamment du cadre de l'amélioration urbaine, le wali a exigé une étude détaillée auprès des chefs de daïras et des présidents des douze communes. Des fiches techniques et les études d'opérations entreprises pour le traitement du tissu urbain, en termes d'améliorations et d'aménagements urbains en intra et extra muros devront être préparées et les inscriptions suivront avant l'hiver. «Les travaux des réseaux souterrains doivent être réalisés avant le lancement des travaux d'aménagement en surface», a appelé le responsable qui devra poursuivre la semaine prochaine ses inspections thématiques : l'habitat, la santé, la jeunesse et les sports. Et une visite «de proximité d'urgence» dans les quartiers défavorisés El Gammas, Sissaoui, Benchergui pour s'enquérir des taux d'avancement du programme d'urgence inscrit en faveur de ces cités. N. H.