L'Office national d'appareillage et d'accessoires pour les personnes handicapées (Onaaph) pourvoit en appareillage environ 400 000 handicapés par an. De janvier à octobre 2013, 409 062 patients, dont 87 000 nouveaux, ont bénéficié d'appareillage orthopédique, notamment des aides techniques à la marche, des aides auditives et d'autres produits comme les poches pour les personnes qui ont subi une stomie (intervention chirurgicale qui consiste à créer une ouverture artificielle et nécessite l'utilisation de poches). «Toute personne handicapée ayant une carte d'handicap et souffrant d'un taux d'invalidité a le droit de bénéficier d'un appareillage orthopédique disponible à l'Onaaph. L'Office prend en charge tout type d'infirmité. Annuellement, l'Office satisfait 95 % des demandes en appareillage, dont 10% émanent d'handicapés non permanents», a indiqué à l'APS son directeur général, Fatah Djallal, qui estime que la population concernée n'est pas bien informée sur les prestations de l'Office. Le partenaire principal de l'Onaaph reste la Sécurité sociale. Chaque année, une enveloppe globale de plus d'un milliard de dinars est consacrée à cet Office national pour assurer la couverture sociale des personnes infirmes. Plus de 79% des patients équipés de grands appareillages sont pris en charge par la Sécurité sociale à 100%, et plus de 20% le sont à 80% pour les petits appareillages. En ce qui concerne la qualité et les matériaux utilisés dans la fabrication de l'ensemble des appareillages, le directeur général a souligné que l'Office travaille depuis cinq ans sur une approche de qualité des produits aux normes internationales. «La matière première est importée de l'étranger, particulièrement des principaux partenaires, la France et l'Allemagne. Cette importation coûte presque 800 millions de dinars par an», a indiqué le DG. Selon lui, aucun appareillage n'est livré avant d'être validé par le contrôle médical de la Sécurité sociale. Les patients bénéficiaires d'appareils orthopédiques ont un délai de 15 jours pour affirmer l'adaptation de leurs produits et une année de garantie de l'appareillage. Ils ont, également, le droit de changer leur appareil une fois tous les cinq ans. M. Djallal a fait remarquer que l'Office a inscrit depuis 2007 son action dans une démarche de développement continu pour l'ensemble de ses activités dans le cadre d'un plan stratégique de développement 2014-2018. R. A.