Principaux points évoqués, l'actualisation de la prime du Sud avec effet rétroactif à partir de janvier 2008 et la révision du statut particulier. Contacté par téléphone, le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane, a indiqué que le principe de grève a été arrêté. «La réunion n'est pas encore terminée mais le principe de grève est arrêté. Reste maintenant la date et les modalités», a-t-il précisé. Comme c'est le cas pour les réunions précédentes où il fallait trancher cette question de suspension ou de reprise des actions protestataires, la réunion d'hier devait s'étaler sur plusieurs heures jusqu'à aplanir les différends -si différent il y a- et sortir avec une décision approuvée par la majorité. Pour le moment, ce qui est sûr, c'est que le principe d'aller vers une grève est arrêté et maintenu. Grève d'une journée ou plusieurs, limitée ou illimitée, c'est selon. Il est fort probable que le Snapest se joigne à l'Unpef pour donner plus de force au mouvement et «prouver» à l'opinion publique que le ministre de tutelle n'a, en fin de compte, répondu à aucune des revendications des syndicats. Chose que ces mêmes syndicats ont affirmé à leur sortie de la dernière réunion avec le ministre et ses collaborateurs, il y a près de 15 jours. La grève de l'Unpef que le Snapest pourrait ainsi appuyer est annoncée pour le 26 janvier prochain. Une grève d'une semaine reconductible. Autrement dit illimitée s'il n'y a pas de solutions d'apaisement, au bon moment, de la part de la tutelle. D'autres syndicats pourraient aussi s'allier avec l'Unpef et le Snapest rien que pour démentir les déclarations rassurantes du ministre à ce sujet et qui insistait sur le fait que toutes les doléances des concernés ont été prises en considération. Les syndicats de l'éducation ne seraient pas les seuls à être au rendez-vous puisque parmi les revendications jugées très importantes, relancées à l'occasion de cette grève annoncée par l'Unpef, et depuis hier par le Snapest, il y a celle qui porte sur l'actualisation de la prime du Sud avec effet rétroactif à partir de janvier 2008 et non 2012. L'année dernière, deux syndicats de la santé étaient de la partie : le Snpsp (Syndicat national des praticiens de la santé publique) et le Snapest (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique). Un autre, comme d'habitude, de l'enseignement supérieur, est le Cnes (Conseil national des enseignants du supérieur). Voilà qui annonce de nouvelles perturbations dans les trois secteurs. C'est à nouveau le retour à la case de départ. K. M.