Leur débrayage sera illimité cette fois-ci. Les syndicats autonomes de la Fonction publique des wilayas du Sud, des Hauts-Plateaux et des Aurès ont entamé, hier, leur cinquième semaine successive de mobilisation. Cette fois-ci, ils ne comptent pas lâcher prise. La grève cyclique ne sera pas de trois jours mais illimitée. Ainsi, les travailleurs de la Fonction publique des secteurs de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de l'administration et de la santé publique ont entamé, hier, une grève illimitée à travers les 23 wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. En plus des revendications antérieures, concernant l'actualisation des primes de zone et du Sud et d'indemnisation spécifique au poste, sur la base du nouveau salaire de base avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, cette grève est venue aussi en réponse aux différentes déclarations officielles des autorités concernées, surtout celles qui ont été tenue à l'occasion de la fête des travailleurs le 1er mai. Dans un communiqué publié hier, le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) regrette qu'«après quatre semaine de mobilisation cyclique, les grévistes n'ont obtenu aucune réponse officielle, hormis quelques déclarations orales non convaincantes tenues ici et là par différents ministres». Selon ce communiqué, 65% et 73% ont répondu à l'appel à la grève des syndicats autonomes dont le Snapest, de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), le Conseil national de l'enseignement supérieur (Cnes), le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) et le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).