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Brahimi en «sauveur» des pourparlers de Genève 2?
L'opposition refuse des pourparlers directs, la délégation officielle
Publié dans La Tribune le 24 - 01 - 2014

Dur est ce début de négociations entre Syriens à Montreux. Avant même leur début, les pourparlers de Genève 2 ont butté sur le refus de l'opposition de mener des discussions directes. Il a fallu toute la finesse et la clairvoyance du diplomate algérien Lakhdar Brahimi pour que les pourparlers entre le régime syrien et l'opposition ne soient pas avorté hier.
Après sa piètre prestation les deux premiers jours et les points marqués par le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, la délégation de l'opposition syrienne à la Conférence dite Genève 2 pour la paix en Syrie, a refusé hier de s'asseoir à la même table que les représentants du régime et de tenir des
pourparlers directs. La délégation menée par Ahmed Jabra ne veut plus être dans la même pièce que la délégation gouvernementale. Une décision qui va à l'encontre de la volonté onusienne. Cette dernière avait déjà cédé au chantage de cette opposition en retirant l'invitation à l'Iran, et, cette fois-ci, c'est le diplomate algérien qui a fini par trouver la solution à cette nouvelle condition : recevoir les délégations dans deux pièces différentes. «Il faut être patient et voir le processus se développer», a indiqué à la presse une porte-parole des Nations unies, Alessandra Velluci. «Maintenant, il faut d'intenses discussions pour savoir quelle procédure nous allons suivre», a-t-elle ajouté, affirmant ainsi que les modalités qui paraissaient acceptées par les deux délégations jeudi sont remises en cause. «Le problème de ces gens est qu'ils ne veulent pas faire la paix, ils viennent ici avec des pré-conditions», a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, pour souligner la mauvaise foi de l'opposition. Cette posture réfractaire de l'opposition a poussé le chef de la diplomatie syrienne à brandir la menace de retrait. Walid Mouallem a informé l'émissaire de l'ONU, Lakhdar Brahimi, que «la délégation officielle syrienne quittera Genève si des séances de travail sérieuses ne sont pas tenues demain. L'autre partie étant peu sérieuse et pas prête» aux pourparlers de paix, a précisé la télévision d'Etat syrienne.
Au lieu de mener des négociations directes, les deux délégations seront donc reçues séparément par l'émissaire spécial pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, qui devait s'entretenir avec l'une et l'autre avant la fin du vendredi, a expliqué la porte-parole. «Nous avançons pas à pas», a-t-elle ajouté. M. Brahimi a pourtant tenté de trouver une issue à la volte-face de la délégation de l'opposition. Le diplomate algérien cherche toujours les voies et moyens d'amener tout le monde autour d'une même table pour un dialogue sous sa médiation. Selon des sources dans les deux délégations, l'opposition a refusé de s'asseoir à la même table avec la délégation du gouvernement syrien, jusqu'à ce que ce dernier accepte le communiqué de Genève adopté en juin 2012 prévoyant la mise en place d'un gouvernement de transition dans le pays. Ce qui va à
contresens des préalables de participation à Genève 2 : y venir sans conditions préalables. Cette tournure des négociations fait dire aux observateurs, notamment occidentaux, que les négociations sont parties sur de mauvaises bases hier à Montreux après l'échec de l'ONU à réunir dans la même pièce les délégations syriennes au tout premier jour des négociations.
En tout état de cause, la question du sort de Bachar al-Assad reste le point de désaccord principal. Faute de consensus sur cette question centrale, Lakhdar Brahimi pourrait se concentrer, ainsi que les Occidentaux et les Russes, sur la recherche de premières mesures visant à soulager la population. M. Brahimi a évoqué des «indications» sur une disponibilité des délégations à discuter de l'acheminement de l'aide humanitaire, de cessez-le-feu localisés, notamment à Alep, et d'échanges de prisonniers. Il était clair hier que le tour allait être celui des «parrains» des deux camps, les Etats-Unis et la Russie, à peser et à manœuvrer en coulisses pour faire avancer ces premiers pourparlers.
Dans cette partie d'échecs, nul ne sait pour le moment comment seront avancés
les pions.
M. S./Agences


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