L'infrastructure sportive de la région d'Alger sera renforcée par la construction d'une salle de 17 000 places, qui sera édifiée à Douéra sur une superficie de 20 hectares et qui sera doté d'équipements sportifs de haut niveau, dans le cadre du programme de mise à niveau urbaine 2009-2015 de la ville. La création de ce complexe sportif et de deux autres salles à Alger, a pour objectifs la promotion du sport d'élite dans plusieurs disciplines, dont le handball, le volley-ball, le basket-ball et l'accueil des compétitions sportives majeures nationales et internationales. Ces nouvelles salles s'attelleront aussi, à offrir une formation de haut niveau aux jeunes athlètes et aux stagiaires dans diverses disciplines d'athlétisme, tout en œuvrant à la généralisation de la pratique des sports collectifs. C'est en marge de son entrevue avec le président de l'instance suprême du handball mondial, l'Egyptien Hassan Mustapha Fahmy que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, s'est longuement exprimé sur l'organisation d'une compétition mondiale de la discipline, consacrée aux jeunes catégories. Le premier responsable du secteur sportif en Algérie, a fait cette déclaration dans laquelle, il affirme que trois grandes salles pour accueillir l'évènement, seront bientôt en chantier. La première d'une capacité de 17 000 places sera construite à Alger et les deux autres de 5 000 places à Alger et Douéra. L'Etat met à la disposition du secteur suffisamment de moyens. L'organisation d'évènements mondiaux marque le retour du pays sur la scène internationale. Le sport doit servir d'élément de diplomatie. C'est dire que le sport ne doit pas être banalisé parce qu'il peut apporter beaucoup à un pays. C'est pour cela qu'il faut organiser des joutes continentales et mondiales, qui permettront de revenir au premier plan dans tous les domaines. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, premier supporter des sportifs algériens, tout sport confondu, a bien joué son rôle pour le rayonnement de notre pays. Il appartient donc à la tutelle de se mettre sérieusement au travail. Maintenant, il est du devoir de l'Etat algérien d'accompagner ses équipes nationales. Des moyens ont été dégagés pour encourager le sport. Il ne s'agira donc pas de faire plus que ce que la FAF a fait. Ce n'est pas possible d'ailleurs. Aujourd'hui, nous avons besoin d'infrastructures pour l'organisation de joutes continentales et mondiales. Le MJS préfère utiliser les ressources disponibles pour réhabiliter des infrastructures, pour construire de nouveaux stades, pour équiper nos différents clubs, pour développer le championnat national de football et d'autres disciplines , pour réorganiser les centres de formation. Le budget que les clubs de football ont reçu cette année est supérieur à ce qui a été accordé jusque-là aux autres disciplines. Malheureusement l'argent sortait des caisses de l'Etat pour financer des compétitions sans que cet argent ne soit dépensé là où il fallait. Dans un pays comme l'Algérie où l'on aime énormément le handball, où le jeu à sept est une tradition, il mérite toujours de faire des efforts. Mais cela ne doit pas être la porte ouverte au laisser-aller. Chaque fédération se lève, identifie, fixe les compétitions auxquelles elle veut participer. Formation et encadrement, un des projets majeur du M.J.S. Au motif que de dire que les clubs et la discipline sont abandonnés par l'Etat, il faut choisir ses priorités. A un moment donné, il faut faire des choix. Et les choix, c'est d'identifier un certain nombre de compétitions majeures dans l'année auxquelles les clubs doivent pouvoir participer pour faire bonne figure. Il s'agit donc d'éviter d'aller à des compétitions sans intérêts. Il ne faut pas parler uniquement de financement et occulter la formation. Celle des athlètes, des formateurs, encadreurs... Et l'un des projets majeurs du MJS, à la prise de fonction par Mohamed Tahmi, c'est de réformer le sport, la réhabilitation de l'instance et donner plus de crédibilité aux sportifs et aux dirigeants algériens. La réforme est donc un mécanisme pour l'Etat de ramener le sport à l'école où les enfants le pratiqueront tout en suivant leur cursus scolaire. Les générations dorées du handball et du basketball sont parties des écoles. L'Algérie a gagné des médailles aux Mondiaux et aux Jeux Olympiques parce qu'il y avait des athlètes bien formés à l'école. Il n'y a donc pas de raison d'abandonner cette politique de victoires qui est partie de l'école. Désormais, l'Etat va être regardant sur la formation des athlètes à partir de la Fassu. En Algérie, on a pris l'habitude d'évoluer dans le désordre, sans réglementation. Le programme quinquennal prévoit de promouvoir les sports par la construction de centres sportifs modernes, la création d'écoles spécialisées de sports dans tous les domaines, la construction de salles de grande capacité, moderne dans laquelle seront organisées des joutes mondiales. Des mécanismes appropriés seront mis en œuvre pour encourager et stimuler la pratique des sports dans les écoles primaires et secondaires, les universités et ainsi que pour l'encadrement des jeunes qui seront distingués dans diverses disciplines sportives... Pour un bon essor de la pratique sportive et soucieux d'avoir des installations appropriées à chaque discipline, fiables et homologuées par les instances sportives à l'échelle mondiale, regroupées au sein du Comité Olympique international, le ministre de la Jeunesse des Sports, Mohamed Tahmi, pense qu'il ne suffit pas d'aménager ou de construire les infrastructures, des terrains de pratique de sports, mais le plus important reste le soin et l'entretien qu'on y apporte. Ceci passe par une politique de maintenance bien adaptée et bien suivie. La gestion des installations sportives suppose donc, entre autre, la mise sur pied d'une structure viable à court, moyen et long termes afin de maintenir ou consolider non seulement les performances sportives, mais aussi servir d'un cadre idéal de ressources. Sa construction entre dans le cadre des efforts de mise à niveau et de renforcement des infrastructures sportives dans différentes régions du pays, notamment celles dédiées aux sports collectifs, dans le but de les rendre en mesure d'accueillir des évènements sportifs et de former des athlètes capables de représenter dignement le pays lors des compétitions internationales. La réalisation de ces projets illustre l'intérêt particulier accordé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au développement des infrastructures du secteur sportif, vecteur d'intégration, de cohésion sociale et de développement durable, et aux projets visant le renforcement des capacités des jeunes. Elle traduit également la vision éclairée du premier magistrat du pays faisant du sport un élément fondamental pour le développement des capacités et aptitudes personnelles. Ces nouvelles réalisations font partie intégrante d'un programme du MJS doté d'une forte enveloppe budgétaire et qui vise à renforcer les infrastructures nationales des sports collectifs. A. B.