Il n'y a avait pas une place, sur les 8 000 que compte la salle Harcha, qui était libre ce vendredi 24 janvier. Dans les gradins ou dans le pourtour de l'ère de jeu de la salle Harcha, la foule était compacte. Très nombreux sont ceux qui n'ont pas hésité à faire le déplacement à Harcha pour soutenir les équipes nationales, dames et messieurs, qui disputaient les demi-finales de cette 21e Coupe d'Afrique de handball. Outre les habitants du quartier, les Algérois ont afflué en grand nombre. Hommes, femmes, enfants étaient tous de cet évènement sportif continental. A l'occasion de cette compétition africaine, la gent féminine a retrouvé, timidement au tout début, les gradins de la salle Harcha. L'accession des sélections nationales masculines et féminines en demi-finales a donné une motivation plus importante aux femmes pour être présentes. Depuis vendredi cette présence ne pouvait qu'être remarquée. Les entraîneurs de nombreux clubs algérois ont amené les minimes filles et garçons pour leur donner l'envie d'être un jour des internationaux. L'envie d'évoluer de prendre un jour à la place, des Boudrali, Slahdji, Berkous ou encore jouer à la place d'une Dob, Sehabi ou une Izem sous les applaudissements d'un public qui adule ses sélections nationales et qui n'hésite pas à leur prêter main forte aux moments les plus critiques des matchs. Drapeaux, applaudissements, chansons et ovations, tout était pour donner des ailes aux joueurs. De nombreux clubs de handball ont également fait le déplacement de l'intérieur du pays pour assister à des matchs qui promettaient de grands moments de handball africain. On pouvait notamment voir les handballeurs du MC Saïda ou ceux de l'Olympique d'El Kseur, qui suivaient attentivement ceux qui portaient les couleurs nationales. Des équipes africaines éliminées en phase de poule ou en quart de finale n'ont pas quitté l'Algérie pour ne pas rater. L'espace d'une journée Harcha a retrouvé sa bonne ambiance des belles années où le handball, le volley-ball et le basket-ball drainaient des foules non négligeables et ils n'étaient pas plus mécontents d'assister aux matchs qui précédaient celui de la sélection nationale messieurs. Le formidable jeu développé par les équipes égyptienne et tunisienne, qui disputaient la première demi-finale homme avant celle qui a opposé les Algériens aux Angolais, était un spectacle digne des compétitions mondiales. Ces derniers avaient également un carré de supporters qui ont fait le déplacement à Alger. La tribune qui leur a été réservée s'est révélée trop exiguë pour accueillir les nombreux supporters des noirs et rouges, qui sont venus de...l'Angola pour porter leurs deux sélections. La fête aurait été totale à Harcha si ce n'était la désorganisation mais aussi un certain chauvinisme qui ont terni le spectacle. Siffler les hymnes nationaux notamment ceux du Maroc et de l'Egypte était affligeant. On devait au moins du respect à nos hôtes. Traiter nos adversaires de sauvages éclabousse toutes les règles d'hospitalité qui nous étaient propres. Les Algériens doivent réapprendre que l'esprit du sport c'est d'abord une discipline et une éducation. M. S.