Drapés dans l'emblème national et coiffés de casquettes ou chapeaux aux couleurs rouge, vert et blanc, les supporters algériens se ruent, chaque fin de journée, vers la mythique salle Harcha-Hacene pour soutenir leurs équipes nationales de handball, en route pour une qualification aux Mondiaux-2015 au Qatar (messieurs) et Danemark (dames). Drapés dans l'emblème national et coiffés de casquettes ou chapeaux aux couleurs rouge, vert et blanc, les supporters algériens se ruent, chaque fin de journée, vers la mythique salle Harcha-Hacene pour soutenir leurs équipes nationales de handball, en route pour une qualification aux Mondiaux-2015 au Qatar (messieurs) et Danemark (dames). Si les rencontres des Algériennes se déroulent en présence d'un public assez nombreux, celles des messieurs drainent la grande foule pour ne pas dire une affluence record qui n'hésite pas à soutenir son équipe, en donnant de la voix. Avant chaque match, de longues files d'attente se forment devant les différentes entrées de la salle Harcha, pleine comme un oeuf avant même le début des rencontres des Verts, au grand bonheur des organisateurs qui ne s'attendaient pas à un tel engouement, eux qui ont décrété, avant le début du tournoi, la gratuité d'accès de peur de voir les tribunes désertées. L'entrée des équipiers du gardien et "chouchou" des supporters, Abdelmalek Slahdji, sur le parquet flambant neuf de Harcha pour la traditionnelle séance d'échauffement d'avant-match se fait sous des applaudissements étourdissants du public, accompagnés du désormais très célèbre "one two three, viva l'Algérie". Vient ensuite le moment de l'exécution des hymnes nationaux lorsque Kassamen est entonné par le public comme un seul homme, emporté par son amour de la patrie. Les joueurs, eux, sont comblés de voir un tel public venir les encourager, usant de toutes les expressions et superlatifs pour le décrire. "La salle Harcha est mythique, c'est l'une des plus belles salles en Afrique et peut-être au monde du côté de l'ambiance, on ne peut que bien jouer et être bon", s'est exalté le handballeur algérien Abdelkader Rahim, tandis que son coéquipier Khaled Chentout a estimé que le public de Harcha "équivaut à 70% de la victoire". Harcha retrouve son lustre Quant au sélectionneur du Sénégal, le Français Franck Bulleux, il a souligné le rôle du public algérien qui "apporte beaucoup" à l'équipe, c'est "vraiment un plus". Jusqu'aux quarts de finale disputés mercredi, le derby maghrébin Algérie-Maroc de la 5e et dernière journée de la phase de poules est celui auquel a assisté le plus grand nombre de supporters. La salle s'est d'ailleurs avérée trop exiguë, si bien que les forces de l'ordre, débordés par les événements, ont dû "renvoyer à la maison" un millier d'inconditionnels d'"El-Khadra". Des pères et mères de familles, accompagnés de leurs chérubins sont présents en force pour encourager de tout leur poids leur équipe nationale, tout comme les supporters de plusieurs clubs algérois, notamment du CR Belouizdad qui, déçus par les mauvais résultats de leur club cette saison, ont décidé de "retourner la veste" pour suivre le handball, le temps de la CAN, et oublier les déboires du Chabab, avantagés, il est vrai, par la proximité de leur quartier général de l'enceinte sportive. En somme, les Algériens ont démontré, pour la énième fois, qu'ils sont toujours derrière leur pays que ce soit en football, handball, athlétisme ou toute autre discipline pouvant porter haut l'étendard algérien sur la scène internationale, alors que la salle Harcha, qui a toujours abrité les grands rendez-vous continentaux des sports "co", a retrouvé son lustre d'antan. Si les rencontres des Algériennes se déroulent en présence d'un public assez nombreux, celles des messieurs drainent la grande foule pour ne pas dire une affluence record qui n'hésite pas à soutenir son équipe, en donnant de la voix. Avant chaque match, de longues files d'attente se forment devant les différentes entrées de la salle Harcha, pleine comme un oeuf avant même le début des rencontres des Verts, au grand bonheur des organisateurs qui ne s'attendaient pas à un tel engouement, eux qui ont décrété, avant le début du tournoi, la gratuité d'accès de peur de voir les tribunes désertées. L'entrée des équipiers du gardien et "chouchou" des supporters, Abdelmalek Slahdji, sur le parquet flambant neuf de Harcha pour la traditionnelle séance d'échauffement d'avant-match se fait sous des applaudissements étourdissants du public, accompagnés du désormais très célèbre "one two three, viva l'Algérie". Vient ensuite le moment de l'exécution des hymnes nationaux lorsque Kassamen est entonné par le public comme un seul homme, emporté par son amour de la patrie. Les joueurs, eux, sont comblés de voir un tel public venir les encourager, usant de toutes les expressions et superlatifs pour le décrire. "La salle Harcha est mythique, c'est l'une des plus belles salles en Afrique et peut-être au monde du côté de l'ambiance, on ne peut que bien jouer et être bon", s'est exalté le handballeur algérien Abdelkader Rahim, tandis que son coéquipier Khaled Chentout a estimé que le public de Harcha "équivaut à 70% de la victoire". Harcha retrouve son lustre Quant au sélectionneur du Sénégal, le Français Franck Bulleux, il a souligné le rôle du public algérien qui "apporte beaucoup" à l'équipe, c'est "vraiment un plus". Jusqu'aux quarts de finale disputés mercredi, le derby maghrébin Algérie-Maroc de la 5e et dernière journée de la phase de poules est celui auquel a assisté le plus grand nombre de supporters. La salle s'est d'ailleurs avérée trop exiguë, si bien que les forces de l'ordre, débordés par les événements, ont dû "renvoyer à la maison" un millier d'inconditionnels d'"El-Khadra". Des pères et mères de familles, accompagnés de leurs chérubins sont présents en force pour encourager de tout leur poids leur équipe nationale, tout comme les supporters de plusieurs clubs algérois, notamment du CR Belouizdad qui, déçus par les mauvais résultats de leur club cette saison, ont décidé de "retourner la veste" pour suivre le handball, le temps de la CAN, et oublier les déboires du Chabab, avantagés, il est vrai, par la proximité de leur quartier général de l'enceinte sportive. En somme, les Algériens ont démontré, pour la énième fois, qu'ils sont toujours derrière leur pays que ce soit en football, handball, athlétisme ou toute autre discipline pouvant porter haut l'étendard algérien sur la scène internationale, alors que la salle Harcha, qui a toujours abrité les grands rendez-vous continentaux des sports "co", a retrouvé son lustre d'antan.