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La Buanderie, un semblant de déjà-vu
Ali Tamert présente sa pièce à l'«Echo des plumes» du TNA
Publié dans La Tribune le 13 - 01 - 2009

C'est dans le cadre de la rencontre hebdomadaire culturelle «Echo des plumes», que le Théâtre national algérien (TNA) a accueilli, dimanche dernier, le comédien et auteur Ali Tamert, fraîchement promu de l'Institut supérieur des métiers de la scène et de l'audiovisuel (ISMAS) pour une lecture théâtrale de sa seconde pièce intitulée Beit essaboune, ou la buanderie, écrite en 2005 a travers laquelle l'auteur essaye de transmettre le quotidien morose et pénible d'un couple qui habite dans une buanderie.
Après un discours d'ouverture fait par Abderzzak Boukeba, il cédera la parole à la jeune poétesse, Fadila Zyaya, plus connue sous l'appellation d'El Khansa (fameuse poétesse arabe, mère de martyres), qui a mis les présents en émotion avec une lecture résonnante et pertinente de son 1er diwane.
Elle sera suivie par l'auteur Ali Tamert qui abordera le sujet des massacres perpétrés à Ghaza, une situation face à laquelle il a préféré dire : «Je suis devenu muet dans l'univers des mots et face à la situation.» C'est en compagnie d'un autre comédien, Abdelrezak Kouadri Abbaz, qu'Ali Tamert a procédé à la lecture de son œuvre qu'il qualifie de comédie.
La pièce relate l'histoire de Hani et Hania, un couple pauvre que la misère a réduit à vivre dans une buanderie. Hani, un père de famille au chômage, accro au tabac à chiquer, sort tard le soir et tombe sur un billet de loto gagnant. Fou de joie, il retourne chez lui, fait part de sa trouvaille à sa femme. C'est à ce moment-là que tout dégénère. Hani, qui n'a pas encore empoché son argent, est atteint du syndrome du nouveau riche et pense directement à se remarier. Son épouse, désemparée et dégoûtée, le menace de se
suicider. En fait, ce n'est qu'une comédie jouée pour le convaincre à lui signer un contrat qui lui donne 50% des biens.
Hani cède mais refait le même tour à sa femme. Entre disputes et projets futurs, le couple aborde divers sujets d'actualité tels que la mondialisation, la guerre en Palestine.
Une tentative d'axer la pièce sur un pôle politique mais qui manque de pertinence et dont le langage faible n'a guère amélioré la chose. Vers la fin du quatrième tableau, Hani, jusque-là plongé dans son délire, sera surpris à son réveil. Il sort tôt le matin pour récupérer son dû. Il ne reviendra que tard le soir, ivre, son billet gagnant étant trafiqué. Rebelote : une seconde dispute avec sa femme.
La buanderie, la deuxième œuvre de l'auteur en herbe, n'a fait que dévoiler son manque d'imagination. La pièce regorge en outre de clichés donnant l'impression du déjà-vu. On donnera l'exemple du nouveau riche qui ne pense qu'à se remarier ou bien la femme avec ses idées machiavéliques. L'autre point négatif, malgré les talents de comédien de Ali Tamert, c'est la lecture superficielle offerte au public, le plongeant ainsi dans un état de somnolence. D'ailleurs, un intervenant lui en a fait la remarque sur place.
Au-delà des disputes et des répliques réchauffées, l'auteur a déclaré que sa pièce aspire à dévoiler à quel point l'argent peut rendre son propriétaire aveugle et inhumain.
«Donner un sac d'argent à une bête, elle restera toujours une bête. L'essentiel, c'est l'être humain et non l'argent», conclura-t-il.
W. S.


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