À pratiquement trois mois et demi du Mondial l'équipe nationale entame la grande ligne droite vers cet important rendez-vous international qui devrait en juin capter l'attention planétaire. Ce mercredi aura donc lieu la première des trois confrontations prévues avant le grand show auriverde. Face à la Slovénie, pour commencer, devrait s'ébaucher une esquisse de la formation du groupe Algérie qui ira en se peaufinant au fil du temps. Un premier test d'une grande importance pour le staff technique malgré les difficultés rencontrées. Halilhodzic devrait faire avec les joueurs disponibles et face à des adversaires à la qualité a minima. Il est notable que les instances du football algérien ont trouvé du mal à attirer de grandes équipes comme sparring partners. Etonnant pour une sélection mondialiste. Slovénie, Roumanie et Arménie au programme. On ne peut vraiment dire que l'Algérie se prépare face à des adversaires du haut du tableau du classement Fifa. Des rencontres amicales contre la Tunisie, l'Egypte ou bien le Maroc auraient été plus judicieuses pour pallier la difficulté de trouver des accords avec certaines équipes européennes, d'Amérique du Sud où d'Asie. Mais la réalité du terrain est là. Il faudrait faire avec. Il s'agit de rentrer dans le vif du sujet et tenter de se mettre déjà dans l'esprit du Mondial. Faire abstraction des thèmes récurrents et sans grand intérêt. À l'évidence le débat actuel, autour des noms formant la composante de l'équipe nationale, n'est pas nouveau. De tout temps il y eu controverse sur le choix nécessairement subjectif du sélectionneur. Chaque entraîneur, dirigeant, observateur, journaliste ou simple citoyen voudra voir «sa» sélection sur le terrain. Mais cette responsabilité incombe bien au sélectionneur en place qui devrait assumer son choix le jour J. Il devient donc superflu de s'étaler sur la question récurrente de la liste de Vahid Halilhodzic. Et s'intéresser plutôt, après quatre mois de silence, aux réglages de la machine et l'accommodement du groupe post-Coupe du Monde. À la veille du Mondial il faudrait davantage se concentrer sur l'objectif assigné : réussir la meilleure participation possible dans la grande fête du football mondial. Et passer à ce «satané» second tour qui échappe à l'Algérie depuis 1982. M. B.