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La Légende inachevée ou le rêve prohibé
Farida Hamadaou a présenté son ouvrage à Média-plus
Publié dans La Tribune le 09 - 03 - 2014


Nasser Hannachi
Farida Hamadou, notre consœur du bureau de Constantine d'El Watan, auteure de l'ouvrage La Légende inachevée, paru récemment aux éditions Médias-plus de Constantine, a marqué le 8 mars de manière exceptionnelle, tout simplement livresque, pour casser la monotonie des célébrations de cette date vouée à la gent féminine, et faire son baptême de feu en tant qu'écrivaine rencontrant ses
lecteurs et lectrices. Une rencontre-dédicace sympathique s'est tenue à la librairie des éditions Médias-plus à laquelle bon nombre de fidèles du livre ont assisté pour se procurer le roman et débattre de sa trame, puisant son zeste dans l'amour, le traumatisme et la douleur d'une médina meurtrie, à l'instar des autres régions du pays, par le terrorisme aveugle de la décennie noire.
«Deux récits brefs. Aussi brefs que la vie des deux femmes les ayant inspirés», indique le résumé de la quatrième de couverture. La première, une enseignante qui rencontre l'amour, qui rêve d'une Algérie forte, moderne, plurielle, belle dans sa diversité, se voit abréger la vie par des fanatiques (parmi ses propres élèves). Des rêves brisés, un hommage, en filigrane, à toutes les victimes du
terrorisme. Un hymne à l'amour, qu'on ne peut tuer... «L'autre, une femme amoureuse, anachronique, que la société condamne sans appel. Elle souffre de dépression nerveuse, maladie non reconnue, diabolisée. Celle-ci fait d'elle un être déshumanisé, ne pouvant prétendre à une guérison dont résulterait une réinsertion naturelle dans la famille. L'homme qu'elle aime, en dépit de son grand cœur, n'a finalement pas le courage d'assumer ses sentiments, pas plus que le regard de la société, d'autant plus que la femme qu'il aime est doublement stigmatisée, si l'on considère qu'être divorcée est aussi perçu comme une tare». «Chacun de nous a une vie qui pourrait s'apparenter à une légende, pour peu qu'on y fasse attention. Or, elle (cette légende) n'est jamais achevée, seule la mort la finit», appuyait la romancière lors de la présentation de son livre. C'est ainsi que le glas sonna et acheva la légende des deux héroïnes !
Un rêve brisé à cause de la tragédie immonde dans une ville dominée par le spectre de la peur et de la frustration.
Cela est explicité par le journaliste et écrivain Boumaza dans la préface de l'ouvrage : «Au commencement était l'amour, puis vint la haine, et tout sera dépeuplé. Ainsi, en peu de mots, pourrait-on dire de ce livre. Oui, il parle d'amour, de tous les amours, celui de l'homme pour la femme (et vice-versa), celui de la patrie, de la religion, de la vie. L'amour est fouillé, creusé, bêché, l'auteure n'écrit pas, elle grave posément, mais fébrilement, des phrases comme autant d'aphorismes.» Hamadou nous dira qu'«on écrit souvent dans la douleur. Tout le monde connaît les années de braises par lesquelles le pays est passé, dont Constantine». Cette ville est cependant évoquée sous ses multiples facettes au long de son récit car «inhérente à la souffrance et du coup à ces
personnages des deux récits qu'on ne peut évoquer sans mettre en grand plan la cité millénaire. Je suis éprise de Constantine, pour moi c'est la plus belle ville du monde». Un livre qui date et que l'auteure a extirpé des tiroirs pour
manifester de la sensibilité des femmes dés lors que ce sont elles qui se sont dressées contre le terrorisme. «Les femmes algériennes sont extraordinaires de courage. Je ne me limite pas à une date annuelle pour les faire valoir, elles méritent mieux que cette date ‘‘commerciale'' du 8 mars», a-t-elle souligné. «C'était la ‘‘braise'' pour nous. Chacun a ressenti la chose dans son âme. Ce fut une grande douleur. J'ai vu des cadavres, ce qui m'a laissé des impressions très douloureuses. J'ai expurgé tout cela par l'écriture. Au delà du récit, il y a un art d'écrire. Jeune, j'ai été toujours attiré par les phrases et la magie des mots», dira l'écrivaine. Farida Hamadou est née et vit à Constantine. Après des études d'anglais, elle enseignera durant de longues années. Puis elle entame une nouvelle carrière de journaliste et de correctrice à El Watan (bureau de
Constantine). «Mon second roman est en chantier...», révèlera t-elle.
N. H.


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