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Quelques associations de protection du consommateur font «la résistan
Nombreuses sont celles qui se font oublier
Publié dans La Tribune le 11 - 03 - 2014

La protection et la représentation du consommateur en Algérie restent à l'état embryonnaire. Les associations, qui activent dans ce créneau, sont encore minoritaires et réagissent de manière sporadique. À chaque flambée de la mercuriale, elles tentent de mettre, conjoncturellement, le holà et dénoncent la cherté de la vie. Elles placardent des communiqués ou appellent à des manifestations publiques, mais s'éclipsent immédiatement après.
Au mois de janvier dernier, à Béjaïa, deux associations ont même organisé une marche pacifique au chef-lieu de wilaya pour dénoncer une surprenante hausse des prix qui a touché des produits de large consommation comme le lait, les laitages, les œufs, les fruits et les légumes. L'Association pour la défense et l'information du consommateur (Adic), qui active dans la commune Béjaïa, et son homologue l'association sociale pour la protection du consommateur et de l'environnement (Talsa), domiciliée dans la municipalité de Timezrit, ont conjugué leurs efforts pour mener à bien cette action de protestation. Les deux formations, créées en 2012, collaborent ainsi pour la première fois.
Mais ces organisations, presque anonymes, restent pour l'essentiel méconnues du grand public en raison de leur activisme de circonstance. Faute de moyens et de présence à travers l'ensemble du territoire de la wilaya, le rôle de ces associations se limite souvent à une espèce d'alerte sur le surenchérissement des produits et services de première nécessité. Pourtant leur champ d'intervention va au-delà de cette mission de base pour englober la sensibilisation du client et la promotion de la culture de la consommation qui est toujours à ses premiers balbutiements en Algérie.
Sous d'autres cieux, ce genre d'associations, épaulées par la société civile, s'imposent comme un partenaire essentiel des pouvoirs publics et des
producteurs. Leur influence est déterminante dans les choix économiques des gouvernements et les stratégies commerciales du patronat. En outre, le nombre de ces associations demeure très limité. À travers toute la wilaya de Béjaïa, on ne compte que trois organisations de ce type. Aux deux associations citées précédemment citées, s'ajoute l'association de protection des consommateurs, lancée à Kherrata en 1996. En tout et pour tout, trois petites associations pour une wilaya qui compte un million d'habitants. La couverture en la matière ne peut de ce fait n'être que symbolique. Leurs apparitions sur le terrain et dans le débat public sont très rares. On les entend uniquement dans les moments de crise en ressassant les mêmes complaintes sur la hausse «injustifiée» des tarifs de transport ou celui de la cherté du sucre et de l'huile de table.
La régulation du marché, la qualité des produits mis en vente, les rapports avec l'administration et les producteurs, le comportement du consommateur
sont autant de volets auxquels elles n'accordent pas d'importance particulière pour le moment. Pourtant, beaucoup de marchandises mises sur le marché
ne sont pas conformes aux normes (qualité douteuse, contrefaçon, mauvaises conditions d'emballage et de stockage, péremption, défaut d'hygiène), mais ces associations ne bronchent pas sur toutes ces atteintes aux droits du consommateur ni sur la spéculation qui est l'une des cause principales du renchérissement des prix. Le manque de moyens et l'absence d'un tissu associatif dense à même de couvrir tous les marchés justifient, du moins en partie, cette défaillance.
Interrogés à ce propos, les animateurs de ces associations, qui se présentent comme des bénévoles, citent de nombreuses contraintes dont l'insignifiance des subventions publiques qui leur sont accordées (100 000 dinars par an), l'absence d'un siège pour se réunir régulièrement, et la non coopération des autorités locales. «Pour une conférence de deux heures sur les dangers de la contrefaçon, la Maison de la culture nous a exigé un bail de 45 000 dinars, soit la moitié de l'unique aide annuelle qui nous a été attribuée par l'APC !», s'indigne Yanis
Adjlia de l'Adic-Béjaïa, qui cite aussi le refus essuyé auprès de la commune,
l'été dernier, pour l'impression d'un dépliant sur les intoxications alimentaires. Dans ces conditions, nos interlocuteurs avouent faire de la
résistance en attendant des jours meilleurs. La dénonciation des augmentations anarchiques de prix demeure le seul alibi de leur existence.
En somme, la présence des associations de protection du consommateur à Béjaïa reste des plus timides. Leur rôle dans le marché est également réduit à la portion congrue.
K. A.


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